Le précédent chef d’État a été inculpé vendredi pour le délit de complicité de corruption de témoin et participation à un groupe criminel planifiant des fraudes de jugement de manière collective.
Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité commenter, samedi 7 octobre, son enveloppe judiciaire, à la suite de sa mise en examen pour soupçon d’opération frauduleuse visant son acquittement dans l’enquête sur le financement présumé libyen de sa campagne présidentielle de 2007. « Je continue comme toujours, à partager des souvenirs, des pensées, de l’amitié avec ceux qui sont venus à moi », a exprimé l’ex-président lors d’une session de signature de son dernier ouvrage dans une librairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). « Cela n’a rien à voir avec le calendrier de cette semaine ou de la prochaine », a-t-il ajouté.
Des centaines de riverains étaient venus pour obtenir un autographe sur le second livre de mémoire de ce pilier de la droite française, intitulé Le Temps des combats, ou pour prendre une photo avec l’ancien chef de l’État, qui a été le maire de la très aisée localité de Neuilly pendant près de deux décennies.
Nicolas Sarkozy a été mis en examen, le vendredi, pour complicité de corruption de témoin et participation criminelle en vue de la préparation d’escroqueries au verdict en gang organisée. Cette décision, qui pave la voie à un quatrième procès pour l’ancien occupant de l’Élysée, est venue clôturer trois jours et demi d’audition qui ont été menés par deux juges financiers en charge de l’instruction du dossier.