Le mercredi 4 octobre, coïncidant avec le 65ème anniversaire de la Constitution, le chef de l’État a amorcé une extension potentielle de la Constitution. Quel est le contexte ? Explications détaillées.
Le mercredi 4 octobre a marqué le 65e anniversaire d’un des documents les plus respectés de la République. Lors de cette occasion, Emmanuel Macron s’est exprimé sur sa volonté de moderniser ce précieux document. Parmi les possibilités examinées, l’extension de l’utilisation du référendum à de nouvelles thématiques. Le Président a mentionné qu’à l’heure actuelle, certains sujets importants demeurent hors du champ d’application de l’article 11 de la Constitution. Cette suggestion n’a pas trouvé d’échos favorables auprès de l’extrême droite qui y voit une mesure superflue.
Incorporation de l’IVG dans la Constitution
Un autre projet serait lié à la décentralisation, visant à conférer davantage de pouvoir aux représentants locaux. Le Président se montre également partisan d’une simplification du processus de référendum d’initiative populaire qui, malgré son existence dans le cadre législatif, n’a encore jamais été utilisé jusqu’à présent. Sa mise en œuvre pourrait donc être simplifiée. De plus, l’intégration de l’IVG dans la Constitution a, à nouveau, été mise sur la table. Cependant, de telles initiatives, qui trouvent le plus souvent un écho favorable à gauche, n’ont pas réussi à convaincre l’audience. Pour Éric Coquerel, député NUPES : « On a l’impression d’assister à une tactique pour gagner du temps. Il ne serait pas surprenant que tout cela n’aboutisse à rien. »
Revoir la Constitution pourrait s’avérer plus ardu qu’il n’y paraît. Pour cela, l’accord des trois cinquièmes du parlement est nécessaire.