La proposition législative relative à cette problématique est censée être soumise théoriquement au Conseil des ministres en décembre, suite à son report.
L’introduction d’une « assistance active à la fin de vie » repose toujours sur ses décisions. Le mercredi 8 novembre, Emmanuel Macron, chef d’État, a affirmé dans un discours au Grand Orient de France que le « droit de mourir avec dignité » serait mis en œuvre grâce à une « loi de liberté et de respect ».
Le président a évoqué en souvenir deux politiciens francs-maçons, Henri Caillavet et Pierre Simon, qui ont soutenu le « droit de mourir avec dignité ». Sans préciser explicitement ses projets, Emmanuel Macron a indiqué que cette question mérite d’être concrétisée par une « loi de liberté et de respect ».
Le projet de loi relatif à la fin de vie serait normalement présenté en décembre au Conseil des ministres, après avoir été différé. « Je suis convaincue qu’il est possible, par le biais de la loi et sous certaines conditions, d’offrir ce choix à l’individu », a déclaré en octobre la ministre responsable du texte, Agnès Firmin Le Bodo. Le gouvernement a pour intention de construire ce nouveau droit en coordination avec un plan d’amélioration des soins palliatifs.