« Interrompre une grossesse n’est jamais un triomphe », prononçait Simone Veil. L’interruption volontaire de grossesse doit constamment rester hors de danger en France, parce que cette prérogative se dessinera de façon indélébile dans la Charte fondamentale du pays.
La possibilité pour une femme d’interrompre volontairement sa grossesse (IVG) pourrait prochainement être garantie par la Constitution. Cette mesurement a été annoncée par le président Emmanuel Macron sur les plateformes de médias sociaux. « En 2024, le droit des femmes à avoir recours à l’IVG sera inaliénable », a déclaré le chef de l’État. Emmanuel Macron a fait de l’intégration de l’avortement dans la Constitution un de ses engagements. Il a choisi de passer par une révision parlementaire, qui se déroulera à Versailles, au lieu d’un référendum.
Les activistes contre l’avortement
Cette garantie constitutionnelle de l’IVG est une réaction face à l’inquiétude des associations et des mouvements féministes, qui sont confrontés à une montée en puissance des activistes anti-IVG. « Nous constatons l’émergence de nouveaux groupes qui font preuve de méthodes de mobilisation plus offensives. Ils n’hésitent pas à vandaliser les rues ou à exercer une pression sur les politiciens français », rapporte Floriane Volt, responsable des affaires juridiques à la Fondation des Femmes. Dans l’Union européenne, l’accès à l’IVG reste très restreint, notamment à Malte et en Pologne.