Le 16 octobre, l’édile de Paris a commencé une semaine de voyage officiel avant de s’accorder deux semaines de congés à Tahiti et en Nouvelle-Calédonie. Cette activité de la mairesse parisenne suscite des débats tant dans l’opposition qu’au sein des réseaux sociaux.
Selon une information fournie par le Canard Enchainé et ensuite mise en avant par les réseaux sociaux de l’opposition, Anne Hidalgo s’est rendue dans les îles du Pacifique durant plusieurs semaines. L’objectif initial étant de répondre à des engagements de travail avant d’y passer ses vacances. L’un des buts clairement déclarés était d’effectuer un examen de la plage où se tiendront les épreuves olympiques de surf pour les Jeux de Paris en 2024. La durée de son séjour s’est étalée du 16 octobre au 6 novembre. Ce déplacement a suscité une intense controverse au sein de l’opposition parisienne.
Malaise perceptible au sein de la majorité municipale
« Elle a encore trois ans de mandat et on aurait dit qu’elle se prépare déjà pour partir en croisière pour retraités, », plaisante Geoffroy Boulard, maire Les Républicains du XVIIe arrondissement de Paris. « On peut sérieusement douter de l’expertise de la maire de Paris concernant les plages de surf. Elle pond des leçons moralisatrices à chaque conseil [municipal]. C’est plutôt : pratiquez ce que je prêche, pas ce que je pratique. »
Un sentiment qui semble partagé de manière plus discrète par Emile Meunier, un élu écologiste au conseil de Paris. Dan Lert, responsable de la transition écologique à la mairie, indique de son côté qu’il n’a aucun commentaire à faire. Les autres adjoints d’Europe Ecologie-Les Verts n’ont pas non plus répondu. « Il n’y a pas de nécessité d’avoir une réaction politique, » affirme par ailleurs un porte-parole d’Anne Hidalgo. Ce dernier affirme ne pas connaître le coût du déplacement de la délégation de cinq personnes dans les Outre-mer. « Elle se fiche complètement de la polémique », ajoute-t-il.







