Le lundi 6 novembre, Éric Dupond-Moretti a été jugé devant la Cour de justice de la République à Paris. Quelles sont les accusations portées contre le ministre de la Justice ? Voyons plus en détail.
Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, est arrivé à son procès le lundi 6 novembre avec un épais dossier sous le bras. Il est prêt à se défendre contre les accusations qui pèsent sur lui. C’est la première fois sous la Ve République qu’un ministre en exercice est jugé. Le procès porte sur des conflits d’intérêts entre son rôle de ministre et son ancienne profession d’avocat, ainsi que sur des soupçons de règlements de comptes personnels.
Éric Dupond-Moretti affiche une première réaction émue à la barre. Il déclare : « Pour moi et mes proches, ce procès est une infamie et une épreuve. » La Cour devra décider si les faits qui lui sont reprochés constituent des infractions. Le ministre risque jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 500 000 euros. S’il est condamné, il devra quitter le gouvernement.
Le premier motif d’accusation concerne une affaire liée à l’épluchage des appels téléphoniques d’Éric Dupond-Moretti dans le cadre d’une enquête visant Nicolas Sarkozy en juin 2020. Le ministre avait alors accusé le parquet financier d’utiliser des méthodes d’espionnage. Une fois devenu ministre, il a ordonné une enquête administrative contre trois magistrats du parquet financier.
La deuxième affaire concerne un dossier monégasque. Alors qu’il était avocat, Éric Dupond-Moretti avait critiqué un juge d’instruction. Une fois devenu ministre, il a diligenté une enquête contre ce même magistrat. Ce sont ces deux affaires qui sont jugées et qui peuvent entraîner des sanctions pour le ministre de la Justice.
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