Au cours de nombreuses années, les médias et l’industrie du film ont représenté Alain Delon et Jean-Paul Belmondo comme des « ennemis intimes », fréquemment en compétition l’un contre l’autre aussi bien en termes de réussite professionnelle qu’au niveau de la popularité auprès du public français.
Alain Delon et Jean-Paul Belmondo sont indéniablement deux figures emblématiques du cinéma hexagonal. Qualifiés de « meilleurs adversaires », leur impact sur l’industrie cinématographique se fait ressentir depuis plusieurs décennies.
Depuis leurs premiers pas dans Sois belle et tais-toi en 1958 jusqu’à leur participation dans Une chance sur deux en 1998, sans oublier leur collaboration dans Borsalino en 1970, ces deux acteurs ont joué sous la direction des plus prestigieux réalisateurs et aux côtés des acteurs de renom.
Les récits de deux icônes par ceux qui les ont fréquentées
Bien que Jean-Paul Belmondo et Alain Delon aient été donnés régulièrement en tant que rivaux, ces deux monstres sacrés du cinéma français partagent plutôt une relation fraternelle. Et comme dans chaque fratrie, des querelles peuvent survenir. C’est le cas en 1970, lorsque Bébel boycotte la première de Borsalino en raison de la mise en avant disproportionée du nom de son acolyte sur les affiches et dans le générique du film.
Toutefois, ces deux frères de coeur, qui ont collaboré huit fois tout au long de leurs carrières respectives, ont gardé une proximité durable jusqu’au triste décès de Jean-Paul Belmondo le 6 septembre 2021. L’équipe de « 13h15 le dimanche » (X, #13h15) présente un portrait de ces deux mythes du cinéma, racontées par ceux et celles qui ont eu la chance de travailler ou de partager des moments intimes avec eux.
Ce documentaire est l’oeuvre de Morgane du Liège, Benoît Viudès, Frédéric Poussin et Marine Suzzoni.