Une manifestation organisée par l’extrême droite a eu lieu à Paris vendredi soir, pour honorer la mémoire du jeune Thomas, assassiné dans la Drôme. Jean-Luc Mélenchon, invité sur la station de radio France Inter, a interprété cet événement comme « l’indicateur d’un temps actuel » et a exprimé son indignation face à « l’acceptation de plus en plus courante de l’extrémisme de droite ».
Lors de son passage sur France Inter le samedi 2 décembre, le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a exprimé son profond malaise à la suite du rassemblement organisé par l’extrême droite au Panthéon à Paris, en hommage à Thomas, un adolescent qui a perdu la vie après une fête dans la Drôme. Mélenchon voit dans cet évènement un symptôme de notre époque, qui a permi à l’extrême droite non seulement de gagner en visibilité, mais aussi de durcir son discours et ses actions. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter ce reportage: REPORTAGE. Paris : autorisé par la justice administrative, le rassemblement d’ultradroite a réuni 200 personnes
En effet, ce rassemblement de l’extrême droite a attiré des centaines de personnes, suite à une autorisation de dernière minute délivrée par le tribunal administratif de Paris le vendredi. Cette décision a profondément scandalisé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
La question de l’extrême droite étant de plus en plus banalisée
Jean-Luc Mélenchon s’interroge sur la nature de notre société qui tolère l’existence d’organisations capables de porter atteinte à des individus, de proférer des propos racistes en public, ou encore de faire des saluts nazis. Il estime que certains de ces protagonistes sont bien connus des autorités.
Parmi les participants au rassemblement, on pouvait notamment remarquer la présence du groupe Les Natifs, anciennement appelé Génération identitaire. Pour le leader de La France insoumise, cela revient à reformer une organisation dissoute. Selon lui, Gérald Darmanin n’a pas su ou pu prendre des mesures suffisantes contre la recrudescence de ce groupe après sa dissolution.
De plus, Mélenchon affirme que dix membres de La France insoumise vivent constamment sous la menace de mort, une situation qu’il attribue à la montée en puissance de l’extrême droite.