L’acteur est confronté à une accusation de harcèlement sexuel par une ex-collaboratrice qui prétend avoir été victime lors de la réalisation du cinquième volet de la franchise « Fast and Furious », en 2010.
Accusations d’agression sexuelle contre Vin Diesel
Une ancienne assistante accuse la star hollywoodienne Vin Diesel d’agression sexuelle, d’après une action en justice déposée auprès du tribunal civil de Californie le jeudi 22 décembre. L’incident incriminé remonte à 2010, aurait eu lieu dans une chambre d’hôtel à Atlanta, en Géorgie, lors du tournage du cinquième volet de la franchise Fast and Furious. À cette période, la plaignante, Asta Jonasson, venait d’être engagée par l’équipe de production du film.
Jonasson avait été dépêchée à l’hôtel de l’acteur tôt le matin pour l’aider à quitter les lieux sans attirer l’attention des paparazzis. « Alors qu’elle était seule dans la chambre avec Vin Diesel, celui-ci l’a agressée sexuellement, en touchant sa poitrine et en l’embrassant. Mme Jonasson a résisté pour échapper à son étreinte tout en criant non », précise le document juridique, qui mentionne par ailleurs que l’acteur a tenté de lui retirer ses vêtements intimes.
Licenciement suite à l’incident
Selon la plainte, la victime, qui a décidé de révéler son identité, indique s’être réfugiée dans la salle de bains, poursuivie par Vin Diesel. Elle l’accuse alors de l’avoir forcée à le toucher, avant de la coincer contre un mur et de s’exhiber devant elle. Asta Jonasson affirme avoir été renvoyée par téléphone le lendemain de cet épisode par Samantha Vincent, la sœur de Vin Diesel et responsable de l’entreprise qui l’embauchait.
« Vin Diesel réfute totalement ces accusations dans leur ensemble »
Bryan Freedman, avocat de l’acteurdans un communiqué
Il ajoute : « C’est la première fois qu’on lui fait part de ces charges qui remontent à 13 ans, formulées par une femme qui n’aurait travaillé que neuf jours » sur le plateau de Fast and Furious 5, rapporte le magazine spécialisé Variety.
En plus de ces allégations d’agression sexuelle, la plainte décrit des comportements discriminatoires de par le sexe, un environnement de travail hostile et un licenciement abusif, fait remarquer le magazine Vanity Fair, premier média à informer sur ce scandale. Jonasson, ayant trouvé la force de s’exprimer grâce au mouvement #MeToo, porte plainte contre l’acteur, sa sœur et leurs entreprises en vue de réclamer des dommages-intérêts, dont le montant n’est pas précisé. Le récent allongement du délai de prescription pour les crimes sexuels en Californie lui a permis de déposer sa plainte.