Une vingtaine de présidents de différentes fédérations sportives (comme le rugby, le handball, le tennis, le basket etc.) exprime leur appui à la ministre des Sports, qui est en proie à des difficultés depuis sa nomination au ministère de l’Education nationale.
Les dirigeants du monde sportif font front commun en faveur de la ministre Amélie Oudéa-Castéra, actuellement en ligne de mire de nombreuses critiques. Le samedi 27 janvier, une cinquantaine de ces leaders sportifs ont publié une lettre ouverte pour manifester leur ralliement à la ministre, invitant la communauté éducative à la « découvrir avec patience ». Diffusée sur le site web de Latribune.fr, cette lettre a été signée par une cinquantaine de dirigeants, dont vingt présidents de fédérations. Ils témoignent dans celle-ci leur « estime et leur gratitude à une ministre qui a su rester à la hauteur de ses responsabilités grâce à écoute, rigueur et leadership « .
Parmi les signataires figurent les présidents des fédérations françaises de handball, Philippe Bana, de tennis, Gilles Moretton, de basketball, Jean-Pierre Siutat, et de rugby, Florian Grill. Claude Onesta, manager de la haute performance au sein de l’Agence nationale du sport, a également apposé sa signature. Amélie Oudéa-Castéra, nommée le 11 janvier à la tête d’un méga-ministère regroupant l’Éducation nationale, la Jeunesse, les Sports et les JO, est depuis en proie à une forte opposition, surtout alimentée par le choix de scolariser ses enfants dans une école privée parisienne, Stanislas, et ses propos sur le lycée public Littré concernant ses « horaires qui ne sont pas sérieusement respectés ».
Les dirigeants saluent son entrée en poste
Les dirigeants ayant cosigné la lettre se déclarent « ravis » de sa nomination, pour le futur de l’éducation, pour vous qui faites partie de cette communauté éducative si vitale pour les générations futures et parce que « l’éducation joue un rôle majeur dans l’initiation à un mode de vie actif et sportif ». Ils rappellent également que son arrivée en tant que ministre des Sports et des Jeux en mai 2022 a été scrutée avec attention : « Nous avions des attentes élevées pour que nos défis soient relevés et engager les réformes nécessaires », avouent-ils.
« Nous vous exhortons à prendre le temps de la connaître, car elle vous apparaîtra telle qu’elle s’est manifestée à nos côtés, toujours attentionnée et respectueuse, pour engager les réformes indispensables », ajoutent-ils. Sur le plan sportif, Amélie Oudéa-Castéra a aussi été épinglée par un rapport parlementaire révélé en début de semaine, qui a mis en cause la rémunération« inepte » qu’elle percevait lorsqu’elle était à la tête de la Fédération française de tennis. Un rapport qu’elle a dénoncé comme étant « militant » et qui a été « exploité pour des motivations politiques », a tenu à préciser son entourage.