La responsable du ministère de l’Education nationale a eu une conversation avec la ex-enseignante de son fils, lundi en soirée. Elle planifie une visite, programmée pour mardi, à l’école primaire Littré de Paris, où son enfant le plus âgé a passé une partie de son année scolaire.
Discussion entre la Ministre de l’Education et l’ancienne enseignante de son fils au cœur d’un scandale
Lundi 15 janvier, la ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a discuté avecl’ancienne enseignante de son fils selon 42mag.fr, alors que la ministre fait face à des controverses concernant la scolarisation de ses enfants dans le secteur privé. Le mardi suivant, elle s’est rendue à l’école Littré, située dans le 6e arrondissement de Paris, pour discuter avec les professeurs.
Une conversation sereine et unanime
D’après les proches de la ministre, la discussion a été « calme et unanime ». Les deux femmes ont tenté de retracer leurs souvenirs respectifs, se sont excusées pour les torts occasionnés et ont même pris la décision de « maintenir le dialogue concernant la situation de l’école » publique. Le ministère a indiqué qu’il accueillerait l’enseignante, Florence, s’il elle le désirait. Par ailleurs, il a affirmé que la ministre n’avait pas menti, arguant que la mère se basait, 15 ans plus tard, sur ses souvenirs et ses sentiments de l’époque, et reconnaissant de façon implicite que la ministre avait peut-être précipité les choses.
Une tentative d’apaisement du scandale
Le mardi 16 janvier, en fin de matinée, Amélie Oudéa-Castéra s’est rendue à l’école Littré, où son fils était auparavant scolarisé, pour échanger avec les enseignants. Cette école qu’elle avait quittée en 2009 pour le système éducatif privé à cause, avait-elle maladroitement déclaré lors de sa première visite vendredi, du manque de remplacement des professeurs. Son cabinet a insisté sur le fait que cette décision avait été personnelle, bien que la ministre ait discuté avec le Président de la République et le Premier ministre. Ces échanges sont « solides », affirme son entourage. Ces initiatives sont des efforts pour calmer la tempête, quelques heures avant la grande conférence de presse présidentielle qui est supposée marquer l’évolution du mandat présidentiel.