Raphaël Glucksmann, qui est député européen et susceptible d’être le leader de la liste socialiste pour les élections européennes de juin 2024, est en désaccord avec l’idée que ce scrutin se résume simplement à un face-à-face entre la majorité actuelle et le Rassemblement national. Cependant, la gauche reste morcelée.
Selon Gérald Darmamin, ministre de l’Intérieur, le gouvernement dirigé par Attal est conçu comme une véritable décharge électrique pour remporter les élections européennes qui se tiendront en juin 2024. Si le nouveau Premier ministre est perçu comme le meilleur rempart contre Bardella, leader du Rassemblement national et favori des sondages, Raphaël Glucksmann refuse de réduire l’enjeu électoral à cette seule confrontation. « Nous ne laisserons pas cette élection cruciale être détournée en un duel orchestre par des experts en communication », a déclaré dimanche 14 janvier le député européen qui sera vraisemblablement le chef de file des socialistes, lors d’une intervention sur France Inter.
Un refus des Verts de s’associer avec le parti socialiste
Malgré leur aspiration à créer une dynamique alternative, avec le scrutin se déroulant dans six mois, la gauche reste divisée. Chaque formation politique cherche à maintenir son autonomie. Raphaël Glucksmann a donc exclu toute fusion avec La France insoumise et le Parti communiste français. De l’autre côté, la socialiste Anne Hidalgo, maire de Paris, a appelé à une union avec les écologistes. Cependant, l’offre a été rejetée par ces derniers.