Le numéro deux du parti Les Républicains critique vivement sur les ondes de France Inter la stratégie de sélection continuelle qu’Emmanuel Macron met en œuvre « depuis 2017 ».
François-Xavier Bellamy, vice-président du parti Les Républicains et membre du Parlement européen, a critiqué le fait que les ministres de l’actuel gouvernement dirigé par Gabriel Attal, principalement issus de la droite, semblent n’être là que pour faire bonne figure. Il a fait part de cette déclaration lors de son passage sur France Inter le vendredi 12 janvier. Il les considère comme des « pions dans une stratégie de communication ». François-Xavier Bellamy affirme que sur les 11 ministres, huit proviennent de la droite, de l’ancienne UMP ou du parti Les Républicains. Il dénonce également le fait qu’Emmanuel Macron mène depuis 2017 une politique dont l’unique objectif est de mettre en scène de nouveaux visages, sans que cela ait une réelle incidence sur le cours des choses en France.
François-Xavier Bellamy est en accord avec la décision d’Éric Ciotti d’exclure Rachida Dati du parti Les Républicains suite à sa nomination en tant que ministre de la Culture. Selon lui, Éric Ciotti a simplement tiré les conséquences de la décision de Rachida Dati de rejoindre la majorité. Il réitère ainsi la position de son parti, Les Républicains, qui a choisi de rester dans l’opposition. Bien que François-Xavier Bellamy se refuse à traiter la nouvelle ministre de « traître », il n’hésite pas à faire référence à des déclarations qu’elle a faites par le passé. Pour lui, son opinion sur le macronisme n’a pas changé contrairement à celle de Rachida Dati qui, après avoir qualifié les macronistes de « traîtres de gauche et traîtres de droite » en 2021, semble aujourd’hui leur être favorable.
Finalement, le vice-président du parti Les Républicains critique sévèrement la décision de regrouper divers portefeuilles en un seul ministère. À titre d’exemple, Amélie Oudéa-Castéra conserve le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques et se voit également attribuer celui de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. François-Xavier Bellamy concède qu’Amelie Oudéa-Castéra possède certainement une grande énergie, mais pour lui, l’Éducation nationale devrait être une priorité majeure pour l’avenir de la nation. Il déplore le fait qu’Amélie Oudéa-Castéra n’ait, à son avis, jamais accordé la moindre attention à la question de l’éducation. La même critique est faite au sujet du ministère de la Santé, confié à Catherine Vautrin, qui selon lui est « perdu » dans un ministère gigantesque regroupant également le Travail, une situation que François-Xavier Bellamy regrette grandement.