Julian Assange, le créateur de WikiLeaks, se trouve actuellement incarcéré à la prison de Belmarsh, située à Londres. Il lutte activement contre son extradition vers les États-Unis et son combat sera porté devant les tribunaux américains lors d’une audience capitale prévue pour le mardi prochain.
La vie de Julian Assange est menacée selon sa femme. Le fondateur de WikiLeaks risque de mourir en prison, et une audience décisive se tient devant la Haute cour de Londres. S’il perd, il n’aura plus de recours et risque d’être extradé vers les États-Unis, où il pourrait finir sa vie en prison.
En 2010, WikiLeaks publie plus de 700 000 documents confidentiels mettant en lumière des activités diplomatiques et militaires américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Les États-Unis estiment que ces informations exposent la vie d’agents et poursuivent Julian Assange en justice. Pour éviter des poursuites en Suède, il trouve refuge à l’ambassade d’Équateur, puis est incarcéré après sa sortie.
Son état de santé préoccupe sa femme, Stella Assange, qui affirme qu’il se détériore au fil du temps. Elle se bat pour sa liberté et s’alarme de ses conditions de détention. Les psychiatres craignent qu’il ne s’automutile ou se suicide s’il est extradé, raison pour laquelle une juge britannique avait refusé l’extradition il y a trois ans. Stella Assange craint également un assassinat, citant des discussions au sein de la CIA sur le kidnapping ou l’assassinat du fondateur de WikiLeaks.
Des enquêtes sont menées en Espagne et aux États-Unis concernant une société de sécurité espagnole qui surveillait Assange et ses visiteurs à l’ambassade d’Équateur, des anciens employés affirmant qu’ils travaillaient pour la CIA.