Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice, s’est éteint. Connue pour son combat en faveur de l’abolition de la peine de mort, il a également joué un rôle majeur dans la dépénalisation de l’homosexualité. Son décès a suscité une onde de choc parmi ses collègues politiques et au sein de la société française. Son héritage en matière de justice et de droits humains perdurera longtemps après sa disparition.
Robert Badinter est décédé dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, mais son héritage reste profondément ancré dans l’imaginaire français. Il restera à jamais associé à son combat pour l’abolition de la peine de mort, un engagement qui a marqué sa vie. En octobre 2021, il célébrait avec le président de la République les quarante ans de cette abolition, qualifiant la peine de mort de « honte pour l’humanité« . Aux abords de son domicile, la flamme de son souvenir continue de brûler, rappelant l’importance de son héritage.
Le père de Robert Badinter, juif, a été déporté en camp d’extermination, marquant profondément le futur parcours de Robert Badinter. En 1992, il rendait hommage aux victimes de la rafle du Vel d’Hiv aux côtés de François Mitterrand, témoignant de son engagement envers la mémoire et l’histoire.
Le couple formé par Robert et Élisabeth Badinter a également laissé une marque indélébile. En tant que Garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel et sénateur, Robert Badinter a toujours œuvré pour la liberté, dépénalisant l’homosexualité et cherchant à améliorer les conditions carcérales. Son engagement en faveur des droits et de la dignité de chacun a marqué son passage dans la vie politique française.
Après sa mort, il a été rapporté que Robert Badinter aurait souhaité que Dieu lui dise : « Tu as fait ce que tu as pu, entre« . Son héritage et son impact sur la société française resteront incontestablement gravés dans l’histoire du pays.