Le lundi 5 février, François Bayrou a été disculpé suite à des incertitudes sur sa culpabilité. Les juges ont conclu qu’il n’y avait aucune preuve tangible du fait que le dirigeant du Modem avait ordonné aux membres du Parlement européen d’employer des assistants parlementaires. Faisons un point sur l’ensemble du dossier.
Le verdict du procès des assistants parlementaires européens
Lundi 5 février, la décision des juges est tombée dans l’affaire des assistants parlementaires européens. François Bayrou a vu son nom blanchi suite à une décision de justice prise en faveur du doute. « Il n’y a eu aucune tentative de détourner les fonds du Parlement européen », a déclaré François Bayrou en quittant la salle d’audience. Le leader du Modem ainsi que 10 autres leaders et politiciens du parti centriste étaient accusés d’être complices de détournement de fonds publics.
Un dédommagement s’élevant à 293 000 euros
Les accusés étaient soupçonnés d’avoir employé, de 2005 à 2017, leurs assistants parlementaires, dont les salaires étaient payés grâce aux fonds européens, générant ainsi un préjudice de 293 000 euros. Devant les juges, le maire de Pau a réfuté sans cesse ces allégations, affirmant que sa mission consistait à tracer la voie pour le parti, plutôt qu’à veiller à son fonctionnement quotidien. Cinq parlementaires européens ont été reconnus coupables et ont reçu des peines de prison avec sursis et une amende.