François Bayrou, à la tête du MoDem, a été déclaré non-coupable ce lundi « grâce à l’incertitude » par le tribunal pénal de Paris concernant l’affaire liée aux aides parlementaires européens.
Christine Pirès-Beaune, vice-présidente de l’Observatoire de l’éthique publique, a fait remarquer que l’incident impliquant les assistants parlementaires du MoDem soulève le problème crucial du financement dans notre société politique. Elle a exprimé cette opinion le lundi 5 février sur 42mag.fr.
La vice-présidente de l’Observatoire de l’éthique publique, qui est également représentante à l’Assemblée nationale pour le Parti socialiste (PS) du Puy-de-Dôme, estime que le verdict infligé aux huit accusés, ainsi qu’aux partis du MoDem et de l’UDF en tant qu’entités légales, est d’une sévérité remarquable. Christine Pirès-Beaune fait cependant attention à dire que François Bayrou, le dirigeant du MoDem, a été innocenté, ne souhaitant pas émettre un avis sur ce verdict prononcé à Paris par le tribunal correctionnel.
Elle a choisi de mettre en avant la lenteur du système judiciaire, en soulignant que cette affaire initiée en 2017 force à reconsidérer une procédure plus rapide pour gérer ce type de cas. Par-dessus tout, Christine Pirès-Beaune soutient que cette situation soulève un sujet plus important – le financement de la politique de notre pays.
Christine Pirès-Beaune fait référence aux nouvelles normes établies en 2018, tout en affirmant que l’on doit encore améliorer la situation. Elle se souvient de la campagne électorale lors de laquelle elle a failli ne pas pouvoir contracter un prêt en raison du refus de sa banque. Christine Pirès-Beaune insiste sur le fait qu’après la fin de l’ère des valises de billets, il est maintenant essentiel de trouver un moyen de financer correctement la politique.