Le gouvernement n’est pas tombé, la proposition n’ayant rallié que 124 suffrages, ce qui est nettement inférieur aux 289 voix requises.
Comme prévu, la motion de censure lancée par l’opposition de gauche contre le gouvernement dirigé par Gabriel Attal a été rejetée à l’Assemblée nationale le lundi 5 février. Seulement 124 députés ont voté en faveur de la motion, un chiffre qui est loin du total de 289 voix nécessaires pour obtenir la majorité absolue.
Cette motion de censure avait été conjointement proposée le 30 janvier par le parti La France insoumise, les socialistes, les écologistes et les communistes, qui l’ont décrite comme une motion de « méfiance ». Ces quatre formations politiques de gauche reprochent au Premier ministre de ne pas avoir demandé un vote de confiance de l’Assemblée suite à son discours sur la politique générale.
Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a ironisé sur une phrase du discours de politique générale en s’adressant à Gabriel Attal durant la défense de la motion : « Tu détruis l’Etat, il est temps de partir. Tu défies la République, il faut partir avec toute ta troupe. Tu ne respectes pas le Parlement, alors le Parlement te donne une leçon de respect. » Le Premier ministre a rétorqué aux partis de gauche en les accusant de déposer « une motion de censure anticipée, comme pour montrer du doigt toute tentative de dialogue ».