Le représentant centriste du Loiret applaudit la résolution prise par le tribunal correctionnel de Paris, le lundi 5 février, d’exonérer François Bayrou dans le dossier des collaborateurs parlementaires du MoDem et de l’UDF.
Le député MoDem du Loiret, Richard Ramos, s’est exprimé le lundi 5 février sur 42mag.fr, affirmant que le sort de François Bayrou redynamise le centrisme au sein de la politique macroniste. Le commentaire vient à la suite de la décision du tribunal correctionnel de Paris de disculper François Bayrou dans l’affaire qui concernait les assistants parlementaires du MoDem et de l’UDF.
Pour Richard Ramos, c’est un soulagement et une nouvelle preuve de l’honnêteté de François Bayrou dans le contexte de la Cinquième République. Il souligne que Bayrou, un des hommes les plus droits de la République, a démissionné alors qu’il n’était pas mis en examen, et que ce n’est qu’après plus de six ans de lutte que son innocence a été reconnue par la justice.
L’importance de François Bayrou pour restaurer l’humanisme spécifique des centristes
Ramos estime que l’acquittement du dirigeant de Pau transforme la situation politique. François Bayrou, souligne-t-il, symbolise le centrisme en France. Étant acquitté, Bayrou a l’opportunité de respirer et d’être plus respecté dans un gouvernement perçu comme trop conservateur et trop parisien. Cependant, selon le député du Loiret, Bayrou devrait viser plus haut : « Nous avons outrepassé l’élection présidentielle de 2022, et le centrisme a besoin d’un porte-étendard comme François Bayrou pour incorporer cette humanité spécifique aux centristes dans le prochain match présidentiel ». Bayrou s’est présenté à la présidence à trois occasions différentes.
L’ancien ministre de la Justice, Michel Mercier, a quant à lui subi une défaite judiciaire : le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné à 18 mois de prison avec sursis, une amende de 20 000 euros et deux ans d’inéligibilité avec sursis. Cependant, Richard Ramos met en avant cet arrêt très attendu : « Je prends note de ce verdict, mais cela signifie que ni le parti politique, ni François Bayrou n’ont eu recours à un système de malversation. Certes, certains députés ont fait preuve d’une négligence flagrante, mais aucun système frauduleux n’a été mis en place. C’est ce que démontre l’acquittement de François Bayrou. » Il convient de noter que l’UDF et le MoDem ont également été condamnés en tant que personnes morales, avec des amendes respectives de 150 000 euros (dont 50 000 avec sursis) et 350 000 euros (dont 50 000 avec sursis).