Le mercredi 13 mars, le tribunal a prononcé sa décision. Il a confirmé qu’Adecco avait commis une infraction en matière de discrimination ethnique envers ses intérimaires.
Des pratiques illégales mises au jour
Un ensemble de preuves a révélé que des intérimaires étaient fichés et discrimés en fonction de leur origine ou de leur couleur de peau. C’est ce qui a conduit la justice à condamner Adecco, le mercredi 13 mars. Cependant, le montant de l’amende infligée au groupe a laissé un goût amer aux plaignants. Pour l’une des victimes de fichage ethnique, « 50 000 euros, pour moi c’est une somme dérisoire. » Ils se réconfortent cependant dans le fait d’avoir été reconnus comme des victimes.
Une amende jugée dérisoire
Selon un des avocats des parties civiles, « pour une entreprise qui est leader en matière d’emploi intérimaire, qui fait 32 milliards de chiffre d’affaires, c’est une modique somme ». De nombreux plaignants estiment que le décalage entre le préjudice subi et le montant de l’amende est trop important. L’affaire n’est pas close, car les victimes peuvent désormais se tourner vers les prud’hommes pour obtenir une condamnation d’Adecco dans chaque cas spécifique.