Le quotidien La Marseillaise a fait la manchette sur une déclaration relative aux « smicards », prétendument prononcée par Emmanuel Macron. Il semble que les mots exacts du dirigeant de l’État n’aient pas été correctement retranscrits.
Le journal La Marseillaise a fait les gros titres avec un numéro qui est sorti le week-end du 24 février, provoquant une vague de critiques : « Les travailleurs au salaire minimum choisissent des abonnements VOD plutôt que des aliments bénéfiques pour leur santé. » Le quotidien de Marseille imputait ces paroles à Emmanuel Macron, le Président de la République, lors d’un échange avec des représentants syndicaux. Après cela, des personnalités politiques telles qu’Olivier Faure, à la tête du Parti socialiste, et Marine Le Pen, ont exprimé leur indignation sur les réseaux sociaux, accusant le Président d’avoir fait preuve d’un « dédain de classe ».
« La dénomination ‘smicard’ n’a pas été prononcée »
L’Élysée a quant à lui rejeté ces allégations. Mais alors, que s’est-il véritablement passé durant cette conversation entre le Président et les responsables syndicaux ? Suite à la rencontre ayant eu lieu le 15 février, le syndicat agricole Modef a publié un communiqué dans lequel la phrase attribuée à Emmanuel Macron est rapportée textuellement. Néanmoins, les légitimes représentants du syndicat ne sont plus aussi catégoriques quant aux termes employés par le Chef de l’État lors de cette discussion.
« Il nous a parlé de la nécessité pour les ménages à revenus faibles d’opérer des choix. Il n’a pas utilisé le terme ‘smicard’, (…) mais le message était clair. », éclaircit Raymond Girardi, vice-président du Modef. Emmanuel Macron a donc effectivement suggéré aux personnes à faibles revenus de faire un choix entre une alimentation de qualité et des activités de détente. Cependant, les mots exacts rapportés par La Marseillaise n’ont pas été confirmés.