Selon l’édition du Journal officiel de samedi, Emmanuel Macron, le chef de l’État français, a sanctionné la loi constitutionnelle qui concerne la liberté d’opter pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
L’achèvement du processus est enfin arrivé. Emmanuel Macron, en tant que président de la France, a promulgué la loi constitutionnelle qui traite de la possibilité pour les femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), comme indiqué dans le Journal officiel, en date du samedi 9 mars. « La loi définit les dispositions à travers lesquelles la liberté garantie à la femme pour avoir recours à une interruption volontaire de grossesse est exercée », stipule le texte publié.
Avec l’insertion de cette phrase à l’article 34 de la Constitution, la France devient un leader mondial, en ayant une référence aussi explicite à l’IVG dans sa principale législation, prenant à contre-pied plusieurs pays où les droits à l’avortement sont en déclin, que ce soit aux États-Unis ou en Europe de l’Est. Suite à la promulgation de cette loi, Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, a exprimé sur la plateforme sociale X « la conclusion d’un combat en France, et le début d’une lutte en Europe. Pour toutes les femmes ».
Énoncer une « liberté garantie » à l’IVG est le fruit de longues discussions au Parlement et surtout au Sénat, où certains membres de la droite étaient hésitants, y compris son président Gérard Larcher qui a finalement choisi de s’abstenir lors du vote du Parlement réuni en Congrès à Versailles. À l’issue de ce vote marquant, les députés et les sénateurs ont largement accepté l’inclusion de l’IVG dans la Constitution (780 pour, 72 contre). Emmanuel Macron avait fait de cette réforme une des promesses majeures de son programme sociétal ces derniers mois, en approuvant diverses initiatives parlementaires de la gauche, soutenues par la majorité.