Que choisira Emmanuel Macron suite à ses échanges afin de dénicher un remplaçant à Gabriel Attal ? Il pourrait s’exprimer publiquement tandis que l’opposition de gauche continue d’exercer une forte pression.
Suite aux échanges du vendredi 23 août, l’ensemble des voix à droite a convergé vers une position claire : il n’y aura pas de ministres issus de La France Insoumise (LFI) dans le gouvernement à venir. Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI, a alors surpris tout le monde en posant une question essentielle : « Si le gouvernement dirigé par Madame Lucie Castets n’inclut aucun ministre Insoumis, vous engagez-vous à ne pas voter la motion de censure et à lui permettre d’appliquer le programme qui a fait que nous avons obtenu la première place lors des élections législatives ? ». Pour Mélenchon, il s’agit de déterminer si l’exclusion des ministres Insoumis constitue une véritable condition ou si c’est un simple prétexte pour ne pas mettre en œuvre le programme du Nouveau Front populaire (NFP).
Réception des responsables du RN à l’Élysée
« La France Insoumise représente aujourd’hui sans aucun doute l’un des plus grands périls politiques pour notre nation », a déclaré Laurent Wauquiez, le président du groupe « La Droite républicaine » à l’Assemblée nationale. Pour conclure ce premier tour de discussions, Emmanuel Macron accueillera, le lundi 26 août, Marine Le Pen, Jordan Bardella et Éric Ciotti, ainsi que les deux présidents des institutions parlementaires. D’après les informations émanant de l’Élysée, le président de la République ne rejette pas la possibilité d’organiser de nouvelles consultations le mardi suivant, ce qui retarderait encore davantage le choix d’un ou d’une Première ministre. Cette stratégie de temporisation commence à exaspérer certains.







