Un Africain a remporté un sprint olympique – et avec toute cette surveillance des eaux usées de la Seine pour une poignée de nageurs, pourquoi ne pas surveiller le coronavirus ?
Tebogo, où aucun Africain n’est jamais allé auparavant
Certes, c’est une parodie du discours du capitaine Kirk au début du classique de science-fiction Star Trek. Mais la critique n’a jamais été désinvolte. Au milieu de tous les fracas et drangs des autres sprinteurs, une étoile est née. Le 200 m masculin a fait ses débuts aux deuxièmes Jeux olympiques en 1900. Et aux 33e Jeux olympiques, Letsile Tebogo, le premier champion africain, est entré dans la légende en 19,46 secondes, le cinquième temps le plus rapide de l’histoire. Les femmes ont été autorisées à participer au 200 m en 1948 à Londres. Et seule Christine Mboma de Namibie s’est rapprochée de l’or. Elle a remporté l’argent à Tokyo en 2021.
Vraiment?
Noah Lyles, l’homme avec le troisième meilleur temps du 200 m – 19,31 – a terminé la finale du 200 m à la troisième place. Lyles, qui a remporté le 100 m à Paris, était en lice pour devenir le premier Américain depuis 40 ans à remporter le 100 m et le 200 m aux mêmes Jeux olympiques. Mais Letsile Tebogo a mis un terme à cette idée. Lyles était en retard dans sa demi-finale et loin derrière dans la finale. Les raisons ? Beaucoup de spéculations sont possibles, mais une chose est sûre : Lyles avait le Covid.
Événement
Le nageur britannique Adam Peaty a été diagnostiqué positif au Covid peu après avoir terminé deuxième de la brasse masculine. La nageuse australienne Lani Pallister n’a même pas pu participer au 1 500 m féminin en raison de la maladie qui a tué plus de 7 millions de personnes depuis qu’elle a été signalée pour la première fois en 2020.
Montrer
Il ne faut pas laisser une épidémie ou des problèmes potentiels nous empêcher de profiter d’un ou deux bons moments visuels. Après avoir nagé 10 km dans une rivière officiellement propre, Sharon van Rowendaal, Moesha Johnson et Ginevra Taddeucci sont montées sur le podium avec respectivement l’or, l’argent et le bronze, toutes ravies de leur exploit. Que pouvaient faire de plus les dirigeants olympiques pour le produit ? Une carte postale parisienne en toile de fond. La Seine, les égouts, le soleil, les sourires.
Hanté
Les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris ont été très accueillants. Lors de la finale de hockey masculin entre l’Allemagne et les Pays-Bas au stade Yves du Manoir, à Colombes, une fanfare a interprété à tue-tête une version de 99 Ballons du groupe allemand Nena. La critique ne s’attendait pas à un tel album de la part de notre jeunesse tristement terne et morne. Neil Diamond Douce Caroline Les supporters néerlandais en maillot orange ont fait le bonheur du public pendant la pause. Voir une mer de supporters néerlandais en maillot orange se balancer à l’unisson avec les supporters allemands agitant des drapeaux… quelle harmonie resplendissante dans l’Euro, une véritable ligue des nations. Dommage que les joueurs se soient battus à la fin.