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Accueil » Actualités » Le chanvre, « l’or vert » qui, selon la France, contribuera à réduire les émissions de carbone
Actualités

Le chanvre, « l’or vert » qui, selon la France, contribuera à réduire les émissions de carbone

Simon BornsteinPar Simon Bornstein3 août 2024
Le chanvre, « l'or vert » qui, selon la France, contribuera à réduire les émissions de carbone
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La culture du chanvre en France a failli disparaître dans les années 1970, mais cette plante rustique, membre de la famille du cannabis, fait un retour spectaculaire comme alternative à faible émission de carbone dans l’industrie textile et la construction. La France est aujourd’hui le premier producteur européen et espère doubler sa production dans les cinq prochaines années.

Cannabis sativa Linn, communément appelé chanvre, est une plante rustique qui remonte à l’époque médiévale.

La production française a connu un essor considérable aux XVIIe et XVIIIe siècles, époque à laquelle ses fibres résistantes étaient utilisées pour fabriquer des toiles et des cordages pour les voiliers. Vers 1830, à son apogée, quelque 173 000 hectares étaient cultivés.

Mais l’essor des matériaux synthétiques au milieu du XXe siècle a rendu la fibre moins attrayante.

Les États-Unis ont fait de même. Dans le cadre de leur guerre contre la drogue et de leurs efforts pour protéger leur industrie du coton de la concurrence, la culture du chanvre aux États-Unis a été frappée par la législation anti-marijuana et a été interdite. Une campagne de propagande tristement célèbre assimilant le chanvre à la drogue faisait référence à « l’herbe brûlante dont les racines se trouvent en enfer ».

En fait, le chanvre est faible en tétrahydrocannabinol (THC) – la substance qui vous fait planer – et les niveaux de THC pour le chanvre cultivé industriellement ne peuvent pas dépasser 0,3 pour cent.

Dans les années 1970, la culture du chanvre était interdite dans la plupart des pays du monde.

Alors que la production en France chute à 300 hectares seulement, destinée à la fabrication du papier dans l’Aube, elle parvient à conserver son savoir-faire.

Écoutez un reportage sur la culture du chanvre à Aulnoy sur le podcast Spotlight on France :

Coup de projecteur sur la France, épisode 114

Sommaire

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  • Le retour
  • Pas de déchets
  • Des bâtiments plus écologiques
  • Inciter davantage d’agriculteurs à s’engager

Le retour

Les Français ont toujours su que le chanvre était une plante très résistante. Sa capacité à résister aux changements de température importants et à la sécheresse a favorisé son retour en tant que culture bien adaptée au réchauffement climatique.

La production de chanvre a triplé ici au cours de la dernière décennie pour atteindre 24 000 hectares, faisant de la France le troisième producteur mondial après les États-Unis et la Chine, et leader en Europe, où elle représente plus d’un tiers de la production de l’UE.

« Nous avons aujourd’hui 1 550 agriculteurs sur l’ensemble du territoire et c’est une filière en forte croissance », explique Franck Barbier, président de l’association professionnelle InterChanvre qui représente les producteurs de chanvre.

Barbier a une formation en agro-industrie, mais s’est tourné vers le chanvre il y a dix ans, convaincu que c’était une culture bénéfique pour l’agriculture, l’environnement et l’économie.

Le chanvre peut être récolté seulement cinq mois après la plantation, mais un équipement lourd est nécessaire pour couper les tiges dures.

C’est d’abord l’une des plantes qui pousse le plus vite au monde. « Elle peut pousser jusqu’à trois mètres en cinq mois seulement, et environ 10 centimètres par jour au mois de juin », explique Barbier en arpentant un champ de 10 hectares à Aulnoy, à 60 km à l’est de Paris.

La canopée dense de la plante prive les mauvaises herbes de lumière, réduisant ainsi le recours aux pesticides.

« Il n’a pas besoin de produits pour contrôler les maladies ou les ravageurs – pas de désherbants, de fongicides ou d’insecticides. C’est donc une bonne chose pour les agriculteurs de ne plus avoir à utiliser de tels produits », dit-il.

Et grâce au puissant système racinaire de la plante, elle peut creuser jusqu’à deux mètres sous terre pour aller chercher de l’eau, ce qui lui permet de pousser pendant les mois d’été les plus secs sans avoir besoin d’irrigation.

Le chanvre est avant tout un bon puits de carbone : un hectare de chanvre peut séquestrer jusqu’à 15 tonnes de CO2 dans ses tiges, explique Barbier.

80 % des Français s’inquiètent du changement climatique, selon un rapport

Pas de déchets

Dans la plante de chanvre, tout est utile. Les graines riches en protéines sont décortiquées pour produire des aliments et de l’huile pour les cosmétiques, tandis que les graines entières peuvent être utilisées dans l’alimentation animale.

Les tiges dures sont traitées dans des usines de chanvre où la couche externe fibreuse est séparée du noyau interne, appelé chènevis.

La fibre de chanvre est utilisée pour fabriquer du papier et des textiles. En tant que substitut léger et durable au plastique, elle est de plus en plus utilisée dans la construction automobile.

Du denim aux produits alimentaires en passant par les matériaux de construction, le chanvre a de nombreuses utilisations.

Mais c’est peut-être dans le secteur de la construction que « l’or vert » – comme on l’appelle parfois en France – fait le plus de progrès.

Le secteur de la construction étant responsable d’environ 40 % de la consommation d’énergie dans le monde et de 36 % des émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique, la capacité du chanvre à piéger le CO2 en fait un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique.

Les fibres et les chènevis sont tous deux utilisés dans le secteur de la construction, que ce soit dans le « béton de chanvre » – un mélange de chaux, de chènevis et d’eau –, dans la laine de chanvre ou dans les panneaux de fibres isolants.

Tige de chanvre au premier plan, qui sera ensuite séparée en fibres (à droite) et en chènevis (à gauche).

Les agriculteurs français ont besoin de « milliards » pour compenser la sécheresse catastrophique

Des bâtiments plus écologiques

Lorsque le maire de Trilport, Jean-Michel Morer, a commencé à chercher des moyens de rendre le logement social plus durable dans sa ville il y a dix ans, il s’est tourné vers l’usine de chanvre PlaneteChanvre située à proximité.

« L’empreinte carbone est remarquablement faible parce que le chanvre est cultivé localement, à seulement 13 kilomètres, il n’a pas été transformé, juste enduit sur les murs avec de l’eau et de la chaux », dit-il, en montrant un immeuble d’appartements isolé avec une couche de béton de chanvre à l’extérieur.

« C’est une première en matière de matériaux biosourcés pour un immeuble de trois étages. Et c’est économe en énergie », explique-t-il. « Certains résidents n’ont pas allumé le chauffage depuis leur emménagement il y a près de deux ans.

« Mais la vraie différence se produit en été : quand il fait chaud, les bâtiments restent frais », explique-t-il, réduisant ainsi le besoin de climatisation, une solution gourmande en énergie.

Cet immeuble neuf à Trilport, en Seine-et-Marne, a été isolé avec une couche de béton de chanvre permettant d'importantes économies d'énergie en hiver et un effet rafraîchissant en été.

Pour la nouvelle cantine et l’espace de loisirs de 1 000 m² de l’école primaire, Morer a fait appel à l’entreprise locale Wall’Up Préfa, qui fabrique des murs préfabriqués entièrement en béton de chanvre.

La nouvelle chaufferie au gaz est également dotée de murs en chanvre. « Nous avons obtenu une certification prouvant qu’elle résiste au feu pendant plus de quatre heures », se réjouit le maire.

La promotion du chanvre par Morer dans les services publics a permis à Trilport de se faire connaître. « Le recours à des entreprises locales, à des employés locaux et à des produits d’origine locale nous a permis de réellement construire une économie circulaire. »

Et c’est la clé d’un développement plus durable.

« On parle beaucoup d’environnement mais nous prenons des mesures concrètes », explique le maire. « L’utilisation du chanvre permet une agriculture plus respectueuse de l’écosystème, moins polluante pour nos ressources en eau et nos terres agricoles, moins gourmande en eau et permet d’isoler les bâtiments plus facilement et avec moins de risques pour la santé. »

L’eau du robinet imbuvable dans un quart des villes françaises

Inciter davantage d’agriculteurs à s’engager

Seuls 0,3 % des agriculteurs français cultivent aujourd’hui du chanvre, mais face à la demande croissante de chanvre dans les textiles, les plastiques et l’isolation, Barbier affirme que l’industrie prévoit de « doubler la production au cours des cinq prochaines années ».

InterChanvre travaille dur pour essayer d’attirer davantage d’agriculteurs.

Le secteur a investi près de 100 millions d’euros au cours des cinq dernières années pour augmenter le nombre d’usines de chanvre, qui n’est actuellement que de sept, afin de garantir que les récoltes des agriculteurs puissent être transformées le plus localement possible.

Barbier affirme que le chanvre est intéressant comme culture de rotation car sa capacité à régénérer le sol signifie qu’il peut augmenter les rendements du blé d’hiver « d’environ 8 pour cent ».

Franck Barbier avec des balles de chanvre pesant jusqu'à 250 kg en train de sécher chez Planète Chanvre.

Alors que les machines nécessaires à la récolte représentent un investissement lourd et que les revenus sont inférieurs à ceux du blé et d’autres céréales, des entreprises comme Wall’Up Prépa, convaincues du brillant avenir du chanvre, paient davantage les agriculteurs pour sécuriser leurs approvisionnements.

Dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) de l’UE, les producteurs de chanvre peuvent prétendre à des subventions d’environ 80 euros par hectare – une mesure actuellement disponible en France, en Roumanie et en Pologne.

Parallèlement, InterChanvre milite pour que le chanvre soit intégré au programme de Paiements pour services écosystémiques (PSE), ce qui permettrait aux agriculteurs de bénéficier de subventions européennes « d’au moins 200 euros par hectare », précise M. Barbier.

Il souligne en attendant l’intérêt des pays étrangers à exploiter le savoir-faire français.

« Compte tenu des bénéfices environnementaux du chanvre, l’Allemagne, l’Espagne et plusieurs pays d’Europe de l’Est font déjà appel à l’expertise française en matière de transformation du chanvre pour développer leurs propres filières. »


Cette histoire a été réalisée dans le cadre du podcast Spotlight on France, épisode 114.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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