Patrick Beaudouin a exprimé son opinion sur 42mag.fr samedi, déclarant que l’adage « personne n’est irremplaçable » ne s’applique pas à tout le monde et certainement pas à Henri Leclerc. Cet avocat, fervent champion des libertés publiques, s’est éteint à l’âge de 90 ans.
« Une immense tristesse et beaucoup d’émotion, accompagné déjà du sentiment d’un vide immense », a déclaré samedi 31 août sur 42mag.fr Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), après la disparition de l’avocat Henri Leclerc, fervent défenseur des libertés civiles et président d’honneur de la LDH, à l’âge de 90 ans.
« On entend dire que personne n’est irremplaçable, mais cela ne s’applique pas à tout le monde et certainement pas à lui », a affirmé Patrick Baudouin, en soulignant « la chaleur de son caractère, son humanité débordante et son attention à autrui ».
« Je pense qu’on assiste aujourd’hui à la perte du plus grand avocat vivant jusque-là. »
Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’Hommesur 42mag.fr
« Il possédait vraiment un style tout à fait unique », a ajouté le président de la LDH. « Il avait une voix extrêmement chaleureuse. Dès qu’il prenait la parole, il captivait l’auditoire par son timbre vocal. Il savait éviter l’exagération avec une quête perpétuelle d’une approche fondamentale humaine ». « Son legs est immense au sein de la Ligue des droits de l’Homme », conclut Patrick Baudouin. « Pour nous, il représentait la sagesse, celui qui détenait le savoir. Il était d’une valeur inestimable pour nous ».
