Mardi 10 septembre dans l’émission « Tout Public », nous avons eu le plaisir de recevoir Alice Develey, l’écrivaine de « Tombée du ciel », ainsi qu’Eric Morain, pour discuter de la genèse du dernier long métrage de Daniel Auteuil, intitulé « Le Fil », qui sortira en salles le 11 septembre.
Dans une œuvre de fiction poignante, une adolescente de quatorze ans, placée en hôpital pédopsychiatrique, partage son expérience. Tombée du ciel raconte l’histoire d’Alice, une jeune fille souffrant d’anorexie, pour qui l’écriture devient une bouée de sauvetage, un moyen d’échapper à l’oubli et de résister.
L’importance de l’écriture est centrale, autant pour la protagoniste du roman que pour l’auteure Alice Develey, critique littéraire au Figaro. Develey parle de son processus d’écriture comme étant « pas un choix, mais une nécessité », la nécessité de confronter et de se libérer d’un passé pesant. Ce récit est en partie autobiographique, en lien avec l’anorexie et les abus subis en milieu hospitalier, comme le souligne Develey : « Il y a des milliers de solitudes à avoir traversé ce que j’ai vécu, et beaucoup continuent aujourd’hui de subir cela, même après quinze ans ».
Aux origines du film Le Fil
C’est l’histoire unique d’un film qui délivre une leçon d’humanité et d’amitié. Le nouveau film de Daniel Auteuil, Le Fil, s’inspire grandement de l’avocat Jean-Yves Moyart, plus connu sous le pseudonyme de « Maître Mô ». Éric Morain brosse un portrait empreint d’affection de cet homme, affirmant qu’il n’avait « pas d’autres ambitions que de partager l’humanité de ses clients ».
Pour conclure ce « Tout Public », alors que le Festival du Cinéma Américain de Deauville célèbre sa 50e édition, notre journaliste culturel Matteu Maestracci, fraîchement revenu de l’événement, s’interroge sur la vitalité actuelle du cinéma américain.