Voici ce qu’il a affirmé dans une interview au « Journal du dimanche », en faisant référence aux propos qu’il avait tenus lors de la transfert des responsabilités.
Nouveau Premier ministre, premières controverses
À peine Michel Barnier installé à Matignon, une première controverse émerge. Dans une interview accordée au Journal du dimanche le 8 septembre, il déclare : « Moi, je viens d’en bas, il n’y a pas d’ambiguïté ». Il insiste sur le fait qu’il est issu d’un milieu modeste, réaffirmant cette idée à trois reprises. Barnier évoque ensuite sa mère engagée dans le « militantisme associatif » et son père, « petit entrepreneur ».
Lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec Gabriel Attal, Michel Barnier a souligné l’importance de prêter attention et de respecter les « gens d’en bas », ceux qui méritent d’être entendus.
Les choix de mots de Michel Barnier ont rapidement suscité des critiques au sein de la gauche. Le sénateur communiste Ian Brossat a écrit sur X : « Les ‘gens d’en bas’ n’existent pas. Les méprisants oui. Barnier en est un, manifestement ». Le député LFI Thomas Portes a quant à lui accusé Barnier de « mépris de classe » dans son premier discours, affirmant qu’il montrait « la haine du peuple comme boussole politique » sur le même réseau social.
Le terme a également fait son apparition sur des pancartes lors de manifestations contre ce qui a été perçu comme un « coup de force » d’Emmanuel Macron, samedi dernier.