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Accueil » Actualités » Actualité divertissement » Valeria Bruni Tedeschi: Bouleversante dans « Une vie rêvée », un film sur la foi en la vie
Actualité divertissement Cinéma Culture

Valeria Bruni Tedeschi: Bouleversante dans « Une vie rêvée », un film sur la foi en la vie

Simon BornsteinPar Simon Bornstein4 septembre 2024
Grand entretien




  

    
      
    
  
  “Ça me plaît de faire un film qui parle de la foi en la vie” :  Valeria  Bruni Tedeschi, bouleversante dans “Une vie rêvée”
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L’actrice et réalisatrice aux origines franco-italiennes décrit avec passion comment elle a réussi à maîtriser le ton approprié pour interpréter ce personnage de femme vivant en banlieue, une réalité bien éloignée de ses mondes habituels.

Ce deuxième film de Morgan Simon se concentre sur l’histoire d’un redressement. Il s’agit de Nicole, une femme dans la cinquantaine, marginalisée, sans emploi, lourdement endettée et abandonnée par son fils. Une rencontre imprévue va pourtant lui redonner espoir et remettre sa vie sur pied.

Après Compte tes blessures (2017), qui explorait les relations entre un père et son fils, Morgan Simon se penche dans ce nouveau film sur les liens entre une mère et son fils, inspiré en grande partie par sa propre expérience avec sa mère.

Pour 42mag.fr Culture, Valeria Bruni Tedeschi explique ce qui l’a attirée dans ce rôle, sa manière de l’aborder et évoque son propre rapport au temps qui passe, ainsi que la manière dont elle a intégré cette dimension dans son personnage.

Franceinfo Culture : Qu’est-ce qui vous a séduit dans le scénario de ce film ?
Valeria Bruni Tedeschi : Pour moi, l’essentiel est d’abord la rencontre avec un réalisateur qui m’inspire, plus que le scénario lui-même. Alors je commence toujours par rencontrer le réalisateur, et je dois sentir que cette personne a un monde intérieur riche, une vision singulière et stimulante. Si je m’ennuie lors de notre rencontre, c’est un mauvais signe. Ensuite seulement, je lis le scénario. Ce qui m’a frappée dans celui-ci, c’est la beauté du personnage de Nicole. J’ai senti que je pouvais comprendre beaucoup de choses en elle, et c’est cela qui m’a donné envie de m’impliquer dans ce film.

Et qu’est-ce qui vous touche particulièrement dans le personnage de Nicole ?
Sa solitude et sa détresse m’ont profondément émue. Elle est au cœur de sa vie et ressent ce que beaucoup ressentent à ce moment-là : cette impression d’avoir tout raté, d’être à la fin de sa route. C’est ce que Dante décrit dans La Divine Comédie quand il dit : “Au milieu de ma vie, je me suis perdu dans un bois obscur”. Cet âge médian peut souvent sembler être un labyrinthe sans issue, une période où l’on se sent perdu.

C’est très sombre non ?
Le film montre que cette sensation de fin de vie peut mener à une renaissance. Cela m’a beaucoup touchée, cette croyance en la vie qui émerge de l’obscurité. J’aime l’idée de tourner un film qui transmet cette confiance en la vie, l’idée que « la roue tourne ». Même si cela peut prendre du temps, il y a cette expression religieuse qui dit “Les derniers seront les premiers”. Nicole est une de ces « dernières », une personne invisible aux yeux des autres, ignorée par les passants et exclue de la société. Cela a été un aspect fascinant de son personnage pour moi.

C’est un personnage simple, mais aussi complexe ?
Oui, les grands personnages sont toujours complexes car ils ont une profondeur, des contradictions, et des luttes internes. Ils portent en eux leurs rêves, leurs tragédies et leurs espoirs. Nicole est tout cela, avec en plus une simplicité touchante qui rend son histoire universelle.

Nicole a aussi une touche de fantaisie, est-ce que vous avez ajouté cette dimension ?Oui, elle a une fantaisie qui est essentielle à sa survie. Elle met des plantes en plastique pour recréer son jardin d’antan, se fait les ongles même si personne ne les voit, danse seule dans sa chambre. Ces petits actes ajoutent une légèreté à sa routine et montrent son désir de s’amuser et de se moquer d’elle-même. Cette fantaisie est une bouffée d’air dans la monotonie de sa vie.

Est-ce l’amour qui sauve Nicole ?
Le vrai miracle, selon moi, réside dans le regard que Norah pose sur Nicole. Ce regard bienveillant, empreint d’empathie, sans aucun désir de gain, est ce qui déclenche sa transformation. L’amour en découlera, mais même sans cela, ce geste aurait suffi à changer la vie de Nicole.

“Chacun de nous a le pouvoir de créer ce miracle, simplement en s’arrêtant et en portant un regard attentionné sur l’autre.”

Valeria Bruni Tedeschi

à 42mag.fr Culture

Ce pouvoir, bien que nous l’utilisons rarement, peut produire quelque chose d’extraordinaire au-delà de toute considération matérielle. Comme Simone Weil l’a si bien exprimé, c’est un miracle de se sentir véritablement humain en reconnaissant l’humanité de l’autre. Cette expérience s’accompagne d’une sensation unique, d’une petite musique intérieure qui nous fait dire « waouh, c’est en train de se produire ». C’est exactement ce que le film reflète.

Grâce à Norah, Nicole retrouve sa dignité ?
Oui, et cela se ressent immédiatement. Nicole exprime le désir de rester toute sa vie à une table avec Norah, car elle se sent enfin vue, écoutée, et humaine. Ce regard extérieur lui redonne sa dignité. Au-delà de la simple survie matérielle, c’est cette dignité retrouvée qui lui permet de renaître.

Valeria Bruni Tedeschi et Lubna Azabaldans

Valeria Bruni Tedeschi et Lubna Azabaldans « Une vie rêvée », de Morgan Simon, sortie le 4 septembre 2024. (WILD BUNCH DISTRIBUTION)

C’est le rôle du cinéma, de donner de l’espoir ?
Je ne crois pas que les films doivent être thérapeutiques, mais ils peuvent ouvrir le cœur et insuffler de l’espoir. Même les films sombres peuvent le faire. Certaines œuvres désespérées de Bergman m’ont donné de l’espoir.

« Je pense qu’un film doit toujours avoir, même si c’est très subtil, un brin d’optimisme »

Valeria Bruni Tedeschi

à 42mag.fr Culture

C’est presque une règle pour moi. Beaucoup ne seront pas d’accord, mais je ne peux considérer un film comme une de mes œuvres préférées si je sors de la salle sans aucun espoir, même s’il est magnifique.

Surtout en ce moment ? Parce que le film aborde aussi des thèmes sociaux importants, parlant de ceux qu’on ne voit pas mais qui souffrent socialement, économiquement et psychologiquement ?
Oui, c’est un film très actuel. Nicole, par sa simplicité, met en lumière les réalités d’aujourd’hui. Lorsqu’elle se fait les ongles ou discute dans des situations quotidiennes, elle pointe les dynamiques sociales et politiques qui nous entourent. Sa vie montre les conséquences des décisions politiques sur les individus.

Est-ce important pour vous de travailler sur des films qui ont une portée politique ?
Oui, j’attends qu’un réalisateur ait une vision, et cette vision doit inclure une dimension politique. Même si le film n’est pas ouvertement politique, il doit porter une réflexion sociale. C’est souvent l’une des raisons principales pour lesquelles je choisis de travailler avec tel ou tel cinéaste.

C’est aussi un film qui parle de l’avancée de l’âge, sur le temps qui passe. Comment avez-vous travaillé cette dimension du personnage ?
Je travaille cette question quotidiennement, notamment en évitant de me regarder dans le miroir avec la lumière allumée. C’est un exercice pour accepter sa propre image en vieillissant. Je perçois souvent un décalage entre l’âge que je vois dans le miroir et l’âge que je ressens intérieurement. C’est un travail quotidien d’acceptation.

Qu’est-ce qui est compliqué dans ce rapport au miroir ?
Ce qui est difficile pour moi, ce n’est pas seulement les changements physiques visibles, mais aussi les traces des épreuves et des pertes que j’ai traversées. Mon visage raconte toutes ces histoires, et il arrive que ce reflet me rappelle des moments douloureux.

“Ce que je redoute en me regardant dans le miroir, c’est de voir la peur et la douleur sur mon visage.”

Valeria Bruni Tedeschi

à 42mag.fr Culture

Mais en tant qu’actrice, c’est aussi une partie importante de mon travail. Certains moments de confrontation avec soi-même au miroir sont essentiels, même si c’est difficile. Ces scènes, appelées “moments privés” dans la méthode de Strasberg, sont des exercices où l’on essaie de se comporter sans audience, de manière authentique et intime.

Il y a une scène de miroir justement dans le film, comment s’est-elle déroulée lors du tournage ?
Cette scène du miroir est précisément un moment privé. L’équipe de tournage et la caméra cessent d’exister, ne laissant que moi face à moi-même, dans une vraie intimité. Ce n’est pas scripté; je me regarde et j’attends de voir ce qui se passe.

C’est une scène centrale du film, avec une charge émotionnelle particulière. Un journaliste l’a comparée à une scène similaire que j’ai tournée pour Bonello dans Saint Laurent. Mais le rapport à son propre reflet peut être complexe à tout âge, c’est une confrontation intime et parfois douloureuse.

Nicole évolue dans un environnement bien différent du vôtre, comment avez-vous fait le lien entre ces deux mondes ?
C’est un peu mon secret de fabrication. Je ne me suis pas sentie illégitime dans ce rôle, mais j’ai demandé à Morgan de réfléchir à cette question. Pour moi, il est important de jouer divers rôles, même ceux éloignés de ma propre expérience.

« Aujourd’hui, il y a cette idée qu’on ne peut pas jouer un rôle si on n’appartient pas à la même communauté ou groupe social. Je suis totalement opposée à cette notion. »

Valeria Bruni Tedeschi

à 42mag.fr Culture

Je crois à l’importance de l’intégrité et de la responsabilité dans l’interprétation d’un rôle. Toutefois, j’aime aller à l’encontre des idées reçues. Pour moi, c’est le métier d’un acteur de pouvoir embrasser différentes réalités. Si ce n’est plus possible, alors il est peut-être temps d’arrêter ! [rires].

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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