Lors de la visite de la délégation française au Maroc, plusieurs thèmes ont été abordés, et parmi eux, les accords sur l’immigration ont occupé une place centrale. Bruno Retailleau a indiqué qu’il est prévu d’apporter des améliorations concernant les délais de traitement ainsi que le nombre de personnes qui seront renvoyées au Maroc.
La question migratoire a récemment constitué un sujet de discussion majeur entre le Maroc et la France. Mardi 29 octobre, Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur de la France, et Abdellouafi Laftit, son homologue marocain, ont abordé les accords migratoires liant les deux pays. Bien qu’aucun chiffre précis ne soit communiqué, les fondements d’un accord migratoire semblent clairement établis. « Concernant le retour des citoyens marocains en situation irrégulière, nous avons mis en place un cadre avec des délais procéduraux. (…) Nous sommes tombés d’accord pour optimiser ces procédures afin de réduire les délais et d’augmenter le nombre de personnes réadmises », a indiqué Bruno Retailleau. Les personnes concernées par cette réadmission sont les citoyens marocains soumis à une injonction de quitter la France.
Près de quarante accords conclus
Du point de vue de la France, le Maroc était perçu comme peu coopératif, avec seulement 1 680 laissez-passer consulaires accordés en 2023 pour des Marocains ayant une obligation de quitter le territoire français (OQTF). En revanche, la France a accordé près de 238 000 visas aux citoyens marocains, faisant du Maroc le deuxième plus grand bénéficiaire de visas français. La visite officielle de trois jours a permis la finalisation de près de quarante accords entre Paris et Rabat sur divers sujets, juste avant l’anniversaire du soutien français à l’indépendance du Maroc.
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