Dans le Michigan, où l’industrie automobile est un secteur clé, environ un million de personnes en dépendent pour leur subsistance. Cet État est crucial pour les élections présidentielles américaines prévues en 2024. Donald Trump attire une partie de la classe ouvrière, traditionnellement favorable aux démocrates, en proposant d’imposer des taxes sur tous les véhicules fabriqués à l’étranger.
À proximité d’une usine Ford située en périphérie de Detroit, dans l’État du Michigan aux États-Unis, des travailleurs du secteur automobile arborent des pancartes en faveur de Donald Trump. « Entre 65 et 70 % des travailleurs du secteur se prononcent en faveur de Trump », déclare Brian Pannebecker, un ancien employé de Ford âgé de 65 ans. Le candidat républicain propose d’imposer des taxes sur tous les véhicules produits en dehors des frontières américaines. Une part significative de la production de nombreux constructeurs a été reléguée au Mexique.
« Trump veut préserver notre secteur automobile »
« Trump veut préserver notre secteur automobile. Il souhaite que nos chaînes de production demeurent actives », explique Brian Pannebecker. L’électorat ouvrier, traditionnellement acquis aux démocrates, est-il en train de changer de camp ? « Toutes ses actions sont en faveur des travailleurs. Kamala Harris, lors de sa visite dans le Michigan, est passée par nos locaux syndicaux. En revanche, Donald Trump, lorsqu’il est venu, a choisi de rencontrer les travailleurs non-syndiqués. C’est un millionnaire », rétorque une partisane de la candidate démocrate. Le secteur automobile est vital pour un million de résidents du Michigan, un groupe d’électeurs crucial que les deux prétendants au poste convoitent avec insistance.
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