Les athlètes françaises choisies pour représenter leur pays lors des Jeux olympiques et paralympiques ont reçu l’interdiction de porter le voile. Cette décision a été prise dans le cadre du respect du principe de « laïcité ».
L’Appel des Experts de l’ONU contre l’Exclusion du Hijab dans le Sport Français
L’interdiction du hijab dans le domaine sportif en France suscite une vive réaction de la part de spécialistes indépendants affiliés aux Nations unies. Ces experts ont critiqué cette mesure et ont demandé son annulation, la qualifiant de « discriminatoire », selon une déclaration du lundi 27 octobre. Ils soulignent que les femmes et filles musulmanes qui choisissent de porter le hijab doivent pouvoir jouir des mêmes droits que tous les autres citoyens, en participant sans entrave à la vie culturelle et sportive, intégrée pleinement dans la société française.
Les Restrictions dans Divers Sports
En France, les régulations concernant le port du hijab dans le sport varient; certaines disciplines l’acceptent tandis que d’autres l’interdisent. Les experts de l’ONU, bien qu’émissaires du Conseil des droits de l’Homme, n’expriment que leur opinion personnelle et non celle de l’ONU. Leur critique se penche particulièrement sur les interdictions imposées par les fédérations françaises de football et de basketball. Les compétitions, même à un niveau amateur, ne laissent pas de place aux joueuses voilées. De plus, le gouvernement a mis en place des règles empêchant les athlètes françaises portant le hijab de représenter officiellement le pays durant les Jeux olympiques de Paris. Ces experts considèrent ces mesures comme « disproportionnées et discriminatoires », arguant qu’elles restreignent le droit des individus à exprimer leur identité religieuse ou culturelle tant en public qu’en privé.
Impacts sur les Sportives et le Principe de Laïcité
Les sportives représentant officiellement la France aux événements olympiques et paralympiques se sont vues interdites de porter le voile, ceci au nom de la « laïcité » promue par l’État. Toutefois, cette interdiction ne s’applique pas aux athlètes des autres pays. Les experts de l’ONU, qui ont discuté de cette problématique directement avec le gouvernement, remettent en question la pertinence de la neutralité et de la laïcité étatiques comme justification pour restreindre la liberté d’expression, de religion ou de conviction des individus. Selon eux, ces principes ne devraient pas bafouer les droits fondamentaux reconnus internationalement.