Lors de son passage dans l’émission « 8h30 42mag.fr », le sénateur appartenant au groupe écologiste a commenté l’annonce faite par les ministres en charge de l’Intérieur et de la Justice concernant le plan destiné à combattre le trafic de drogue, dévoilé ce vendredi.
Dubaï : Une plaque tournante pour le blanchiment d’argent
Le sénateur écologiste a vivement exprimé son indignation sur 42mag.fr le samedi 9 novembre, en affirmant que Dubaï occupe une place centrale dans le blanchiment d’argent à l’échelle internationale. Il exhorte à ne pas minimiser l’importance de ce problème. Yannick Jadot estime que la France, ainsi que l’Europe, doivent exercer une pression significative sur Dubaï afin qu’elle contribue activement au combat contre le trafic de stupéfiants. Selon lui, il est inacceptable de laisser cet émirat rester un havre pour ceux qui cherchent à légaliser les gains illicites de la drogue.
La nécessité d’une action coordonnée et vigoureuse
Pour le sénateur, il est crucial d’engager une confrontation avec Dubaï, de la même manière que cela doit être fait avec des pays comme le Venezuela, la Colombie et le Maroc. Yannick Jadot appelle à améliorer les dispositifs de coordination et d’enquête. Il critique l’absence remarquée de Bercy lors de la présentation du plan de lutte contre le trafic de drogue à Marseille par Bruno Retailleau et Didier Migaud. Pour lui, la clé du succès réside dans la capacité à frapper les narcotrafiquants là où cela fait le plus mal : leurs finances. Il insiste sur l’importance de suivre de près les flux financiers pour affaiblir ces organisations criminelles.