Des graffitis exprimant de l’hostilité envers Israël et la présidente de l’Assemblée nationale ont été inscrits dans l’enceinte universitaire. Cette dernière est censée rencontrer les membres d’une association étudiante pour une discussion qui se tiendra vendredi soir.
Manifestation des militants propalestiniens à l’Université Lyon 3 contre Yaël Braun-Pivet
Le vendredi 8 novembre, des militants propalestiniens ont exprimé leur mécontentement à l’égard de la visite de Yaël Braun-Pivet à l’université Lyon 3. En effet, des messages hostiles ont été inscrits sur les murs de l’établissement durant la nuit précédente. Parmi ces tags, on pouvait lire des phrases comme « Yaël casse-toi », ainsi que de nombreux slogans tels que « Free Gaza » et « Free Palestine ». L’arrivée de Yaël Braun-Pivet était prévue pour la fin de l’après-midi dans le cadre d’une rencontre avec les étudiants d’une association universitaire.
Protestation en milieu d’après-midi
En début d’après-midi, le mouvement de contestation s’est poursuivi, regroupant plusieurs dizaines de manifestants. Ceux-ci scandaient des slogans tels que « Israël criminel, Yaël complice » et « Yaël, casse-toi de là, Lyon 3 n’est pas à toi » autour de l’université, marquant ainsi leur opposition à la présence de la présidente de l’Assemblée nationale.
Réactions des organisations de gauche
Diverses organisations de gauche, y compris les syndicats étudiants Solidaires et Unef ainsi que les jeunes LFI de la région, ont exprimé leur désapprobation quant à la venue de Yaël Braun-Pivet. Dans un communiqué, ils l’ont décrite comme une « figure éminente du soutien inconditionnel aux actions criminelles de l’État israélien ». Le communiqué soulignait également que « alors que les pertes humaines causées par les opérations d’Israël se chiffrent en dizaines de milliers (plus de 41 000 morts !), Yaël Braun-Pivet a de nouveau osé justifier la fourniture d’armes à un État criminel ».
En réaction à des déclarations d’Emmanuel Macron appelant à l’arrêt des livraisons d’armes utilisées dans le conflit à Gaza, Yaël Braun-Pivet avait déclaré le 6 octobre qu’il était essentiel de ne pas « désarmer Israël ». Ces propos ont provoqué une vive réprobation parmi les manifestants et ont alimenté la contestation entourant sa visite à Lyon.