Le représentant du Nouveau Front populaire affirme, quant à lui, qu’il s’agit d’une « calomnie ».
Une Séance Turbulente à l’Assemblée Nationale
Une confrontation intense a éclaté lors d’une réunion de l’Assemblée nationale. Naïma Moutchou, qui occupe le poste de vice-présidente, a accusé Manuel Bompard, député de La France Insoumise, de l’avoir agressée verbalement le jeudi 28 novembre durant l’examen d’une proposition de loi cherchant à annuler la réforme des retraites. Dans une déclaration diffusée sur la plateforme X le vendredi 29 novembre, la députée Horizons du Val d’Oise affirme : « Pendant une interruption de séance, Manuel Bompard m’a lancé à plusieurs reprises : ‘Tu vas le payer, tu vas le payer ce que tu es en train de faire, tu es complice oui, tu paieras ça, oui, même électoralement’ ».
Un Débat Agité
La séance du 28 novembre a été marquée par une agitation notable à l’Assemblée nationale, due à la stratégie des députés de droite et du centre qui ont présenté un grand nombre d’amendements pour empêcher le vote sur l’annulation de la réforme des retraites. Un autre incident a éclaté à l’initiative de Nicolas Turquois, député du MoDem, où l’intervention des huissiers a été nécessaire pour prévenir un affrontement physique avec des députés du Nouveau Front Populaire.
Des Accusations et Représailles
Dans sa déclaration, Naïma Moutchou condamne ce qu’elle considère comme des « pressions et des intimidations personnelles » de la part de Manuel Bompard. Celui-ci a répondu en confirmant avoir dit à Naïma Moutchou, durant une pause de la séance, qu’elle devrait rendre des comptes électoralement pour sa coopération dans le blocage de l’abrogation de la prolongation de l’âge de retraite à 64 ans. Manuel Bompard a qualifié ces accusations d’« attaque mensongère » et de « stratégie de victimisation » sur ses réseaux sociaux.