Le lundi 25 novembre, les réquisitions ont commencé dans le cadre du procès souvent appelé « des viols de Mazan ». Dominique Pelicot est accusé d’avoir poussé sa femme, Gisèle, dans les bras de nombreux inconnus qui l’auraient violée à plusieurs reprises. Il risque une peine pouvant atteindre 20 ans de réclusion.
Gisèle Pelicot a quitté le tribunal d’Avignon, située dans le Vaucluse, profondément touchée mais résolue le lundi 25 novembre au soir. Elle clame haut et fort : « Que justice soit faite ». En début de journée, Dominique Pelicot, la tête baissée, semblait dépité. L’avocate générale avait demandé la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle. « Je ne suis pas surprise », a déclaré son avocate, Me Béatrice Navarro, en ajoutant : « C’est cependant un choc et une demande lourde ».
Des réquisitions considérées comme « sévères »
Le réquisitoire a commencé ce lundi, impliquant également 50 autres accusés en même temps que Dominique Pelicot. Me Louis-Alain Lemaire, représentant deux des accusés, a exprimé sa surprise face à la dureté des réquisitions, disant que c’était « assez stupéfiant ». Les accusés, dont la plupart, sont poursuivis pour viol aggravé sur Gisèle Pelicot.
Dans la matinée, une peine de 17 ans de prison a été requise pour un homme de 63 ans. Celui-ci est accusé d’avoir reproduit le même modus operandi que Dominique Pelicot, en droguant et violant son épouse. Les réquisitions continueront mardi.
Vous pouvez visionner le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.