Le cabinet dirigé par Michel Barnier pourrait être renversé à la suite de l’annonce par LFI et le RN de leur intention de soumettre des motions de censure.
Le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national ont respectivement soumis une motion de censure à l’encontre de l’administration dirigée par Michel Barnier. Cette initiative est survenue après que le Premier ministre a eu recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force le projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale, le lundi 2 décembre. Yoann Gillet, député du Rassemblement National représentant le Gard, a déclaré : « Cette motion de censure conduira à des résultats bénéfiques. Il ne faut pas tomber dans la caricature que certains veulent instaurer en parlant de chaos. La situation politique est déjà instable depuis qu’Emmanuel Macron a choisi de dissoudre l’Assemblée nationale et a mis en place une coalition improbable. En conséquence, les retraités verront leurs pensions ajustées selon l’inflation, et les entreprises ne seront pas confrontées à une hausse du coût du travail. Les agriculteurs, quant à eux, bénéficieront d’une stabilité du budget de l’Agriculture. »
« Remise en question de la légitimité du gouvernement de Michel Barnier »
Selon Pierre-Yves Cadalen, député LFI du Finistère, « Le Nouveau Front populaire maintient depuis le début que le gouvernement de Michel Barnier manque de légitimité. Le parti du Premier ministre n’a recueilli que 5 % des voix lors des élections. Il est donc logique, sur le plan démocratique, que ce gouvernement chute. L’exécutif n’a aucun lien avec les résultats des élections de juin dernier. La responsabilité principale de cet état chaotique revient au chef de l’État, installé à l’Élysée. »
Vous pouvez visionner l’ensemble du débat dans la vidéo ci-dessus.