Ce lundi 2 décembre, l’Assemblée nationale doit voter sur le financement de la Sécurité sociale. Le gouvernement pourrait envisager d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote. Cette situation pourrait entraîner le dépôt d’une motion de censure par les partis de gauche et le Rassemblement national.
Le lundi 2 décembre, les députés de l’Assemblée nationale doivent voter sur le projet de loi concernant le financement de la Sécurité sociale. L’exécutif dirigé par Michel Barnier réfléchit à l’éventualité d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer le texte. Pendant que le Rassemblement national envisage de déposer une motion de censure, le gouvernement essaie de rester optimiste. Clara Chappaz, secrétaire d’État en charge de l’intelligence artificielle et du numérique, s’exprime ainsi : « Je ne suis pas là de façon permanente. J’ai rencontré divers interlocuteurs qui me disent de tenir le cap. Nous voulons avancer sur des thèmes cruciaux. Nous avons besoin d’un objectif clair et de nous mettre au travail. Nous vivons un moment très important. La France a besoin de se doter d’un budget. C’est précisément l’objectif que s’est fixé le Premier ministre ces dernières semaines : collaborer avec l’ensemble des députés pour bonifier ce budget avec sérieux. »
« Assumer nos responsabilités »
« La situation à laquelle nous faisons face est complexe et loin d’être idéale. Il est évidemment plus aisé d’avoir les ressources nécessaires pour réaliser tous nos projets, mais nous devons agir avec responsabilité. Travaillons ensemble pour parvenir à l’adoption de ce budget », poursuit-elle.
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