Le mardi 14 janvier, François Bayrou, le Premier ministre, a donné des précisions sur les divers aspects des mesures budgétaires envisagées. Parmi celles-ci, il a été clairement indiqué qu’il n’y aura pas de retrait du remboursement des médicaments.
Le chef du gouvernement a révélé de nouvelles dispositions touchant les citoyens. Seuls les foyers les plus fortunés seront soumis à une augmentation fiscale, tandis que les classes moyennes ne verront pas leurs impôts s’accroître. Le gouvernement souhaite néanmoins insister sur la nécessité de réduire les dépenses liées au fonctionnement de l’État. « Depuis 50 ans, les impôts n’ont cessé d’augmenter, excepté durant ces sept dernières années. (…) Il est évident qu’aujourd’hui, nous prélevons et dépensons trop », déclare Antoine Armand, ancien ministre de l’Économie.
Augmentation de 3,3 % du budget consacré aux hôpitaux
Certaines sphères, comme celle de la santé, seront préservées. Aucun nouveau retrait de remboursement de médicaments n’est planifié, contrairement à ce qu’avait envisagé le précédent gouvernement Barnier. Pour répondre à la crise hospitalière, un accroissement de 3,3 % du budget est envisagé. Bien que le patronat ait plaidé pour une taxation accrue des retraités, ces derniers resteront épargnés. Les entreprises, et plus particulièrement les grandes firmes, devront cependant apporter une contribution plus importante. L’objectif du gouvernement est de rassembler 50 milliards d’euros en totalité.
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