Benjamin Morel a participé à l’émission matinale de 42mag.fr le mercredi 1er janvier. Lors de son intervention, le politologue a discuté des vœux prononcés par Emmanuel Macron pour l’année 2025, en soulignant leur caractère fortement axé sur des sujets politiques.

Lors de ses vœux pour l’année 2025, le 31 décembre, Emmanuel Macron a exprimé une certaine reconnaissance de ses erreurs passées. Benjamin Morel, s’exprimant sur 42mag.fr, a déclaré : « Je pense que c’était l’objectif visé.» Selon le politologue, le président a pris conscience que son discours public de quelques semaines auparavant n’avait pas été perçu comme espéré, notamment sur certains points sensibles. Ainsi, il a choisi d’introduire une réflexion plus réfléchie et en partie autocritique. Toutefois, Morel précise qu’il ne s’agit pas d’une totale reconnaissance de faute, la dissolution n’étant pas complètement considérée comme un échec. « Nous assistons à un ajustement dans sa stratégie de communication », ajoute-t-il.

Un vote populaire à l’horizon ?

Le président de la République a annoncé son intention de solliciter en 2025 l’avis des citoyens français sur des « questions cruciales ». Cependant, Benjamin Morel souligne que cette déclaration est intentionnellement vague, et ne suggère pas automatiquement un référendum. « Évoquer une consultation peut se traduire de plusieurs façons, au moins trois, » affirme-t-il. Il rappelle également que ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron promet de telles consultations populaires. « Chaque année, il évoque l’idée de référendums, ce qui est devenu une sorte de mythe récurrent durant ses deux mandats. C’est une manière de donner l’illusion que l’autorité est rendue au peuple », conclut-il.

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