Lors de son passage à Sud Radio lundi, Juliette Méadel a suggéré qu’il soit possible d’appliquer des pénalités en cas de manquement, en utilisant le mécanisme d’exemption de la taxe foncière pour les propriétaires.
Les gestionnaires de logements sociaux sous pression
La nouvelle ministre déléguée en charge des questions urbaines, Juliette Méadel, a exprimé sa volonté sur Sud Radio, ce lundi 6 janvier, de réaliser un bilan complet de l’état des logements sociaux situés dans les zones sensibles, et ce, dans les trois semaines à venir. Elle souhaite que ces investigations puissent conduire à des sanctions financières pour les gestionnaires qui ne respectent pas leurs obligations d’entretien.
Soutenir davantage les zones prioritaires
Juliette Méadel souligne l’importance de renforcer l’aide aux quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), car ces derniers connaissent des niveaux de pauvreté élevés. Les gestionnaires de logements sociaux bénéficient d’une exonération fiscale de 315 millions d’euros sur la taxe foncière pour entretenir ces logements dans les QPV, un dispositif que la ministre envisage d’utiliser comme moyen de pression.
Des mesures strictes envisagées
En cas de manquement, Juliette Méadel envisage de demander aux préfets de révoquer cette exemption de taxe foncière. Elle insiste sur l’importance du bon fonctionnement des ascenseurs, de la collecte des déchets, et de la sécurité des boîtes aux lettres, particulièrement dans un contexte budgétaire tendu. Actuellement, plus de 5,4 millions de personnes résident dans environ 1 600 quartiers désignés comme QPV.