« Je pense à ces personnes et à leurs proches que j’accueillerai bientôt », a annoncé le président sur X, vendredi soir.
Le Président critique la détention injuste de Français en Iran
Le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a vivement critiqué la captivité qu’il qualifie de déshonorante et injustifiée de trois ressortissants français retenus en Iran. Depuis 1 000 jours, Cécile Kohler et Jacques Paris endurent cette situation, tout comme Olivier Grondeau emprisonné depuis plus de deux ans. Sur la plateforme X, Macron a exprimé sa solidarité : « Cela fait 1 000 jours que Cécile Kohler et Jacques Paris sont otages de l’Iran. Olivier Grondeau, de son côté, est en détention depuis 842 jours. Je pense constamment à eux ainsi qu’à leurs proches et je les rencontrerai bientôt. Ces emprisonnements sont contraires à la dignité humaine et injustes. Nous demandons leur libération immédiate. »
La publication officielle du Président sur son compte X a réitéré ces réflexions et insisté sur l’urgence d’une résolution.
Une famille en quête de justice et de liberté
Vendredi, lors d’un rassemblement à Soultz, dans le Haut-Rhin, les proches de Cécile Kohler ont fait part de leur détresse et ont imploré une intervention directe de Macron pour obtenir la liberté de Cécile, enseignante de métier. En présence de trois cents personnes réunies devant la mairie, la mère de Cécile, Mireille Kohler, s’est adressée à sa fille en lançant : « Pourquoi as-tu été prise en otage depuis 1 000 jours ? » Cécile, âgée de 40 ans, a été appréhendée le 7 mai 2022, au terme d’un séjour touristique en Iran, sous l’accusation d’espionnage par les autorités locales. Sa sœur, Noémie Kohler, a exprimé ses inquiétudes sur France 2, indiquant que l’état de santé psychologique de Cécile se dégrade de jour en jour.
Jacques Paris, le partenaire de Cécile, fut appréhendé simultanément avec elle. Quant à Olivier Grondeau, en détention depuis deux ans, il a été publiquement identifié au début du mois de janvier. S’exprimant récemment sur France 2, il a partagé les variations d’espoir et de désespoir qu’il subit en captivité : « Certains jours, je crois en notre libération imminente, mais d’autres, j’ai l’impression que nous sommes voués à rester ici indéfiniment. »