Plus de 1 600 personnes ont fui leurs maisons dans l’ouest de la France alors qu’une troisième tempête majeure en une semaine a apporté des précipitations record et des inondations extrêmes.
Storm Ivo a frappé des zones déjà aux prises avec les inondations des tempêtes Eowyn et Herminia. Les alertes météorologiques rouges restent actives dans trois régions de Brittany – Ille -t-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan.
Leur impact combiné des tempêtes a été exacerbé par le fait que le sol était déjà trempé des précipitations persistantes précédentes.
Le National Weather Service Mtéo France a averti que la situation pourrait empirer dans les prochains jours et que les autorités sont en alerte.
Les niveaux de rivière devraient augmenter
La ville de Redon, entourée de deux rivières, un canal et des marais, est sous l’eau depuis mercredi.
« Il est très probable que le pic ne soit pas atteint aujourd’hui, mais ce sera dans les prochains jours », a déclaré le maire de Redon, Pascal Duchene, à l’agence de presse française AFP.
Il a déclaré que 750 résidents pourraient être affectés.
La Croix-Rouge avait installé un refuge d’urgence pour 50 personnes dans un gymnase local. Un deuxième refuge était mis en place dans un autre centre sportif pour 200 personnes, a déclaré un responsable de la Croix-Rouge.
Pendant ce temps, le centre administratif d’Illele-Et-Vilaine Rennes a connu ses pires inondations en 40 ans, des précipitations autour de la ville dépassant 178 mm pour janvier.
« Malheureusement, nous n’avons pas vu le pire des inondations », a déclaré dimanche à l’AFP, le maire de Rennes, Nathalie Applere, après qu’environ 400 personnes ont été évacuées ce week-end.
« C’est assez catastrophique », a déclaré une résidente locale, Juanita à 42mag.fr. « Je pense également à la façon dont le nettoyage sera difficile pour toutes ces personnes une fois que les eaux se remettaient. »
La France déclare les zones de catastrophe naturelles pour près de 400 villes inondées en octobre
Étanchéité de l’eau
La ville de Rennes a déjà commencé à chercher des moyens de gérer le développement urbain et de prévenir les inondations.
L’agence d’énergie et de climat de la ville a déclaré à 42mag.fr que le plan était de « détendre » le terrain à « tous les niveaux » des cours de maisons individuelles aux terres industrielles et aux rues.
Cela signifie permettre à l’eau d’infiltrer progressivement le sol et d’éviter le débordement.
En plus de cela, des travaux sont également en cours pour restaurer les zones humides locales, qui pourraient stocker l’excès d’eau pendant les tempêtes.
Une autre solution est la restauration des terres agricoles en replantant les haies, qui conservent naturellement des précipitations excessives. Ceux-ci ont été précédemment enlevés pour créer de plus grandes parcelles agricoles.
Alors que les résidents ont du mal à nettoyer et à renforcer leurs maisons et leurs entreprises, le ministre de la transition écologique Agnes Pannier-Runacher a déclaré qu’un « état de catastrophe naturelle » serait déclaré dans les prochains jours.