Xavier Roca, qui fait partie de l’opposition au conseil municipal de Pezilla-la-Rivière, non loin de Perpignan, a déposé une plainte après avoir été destinataire, la semaine dernière, d’une lettre anonyme renfermant des menaces de mort.
Menaces anonymes : l’opposition municipale de Xavier Roca sous pression
« Tu vas te faire abattre », « on connaît ton adresse », « cesse immédiatement tes investigations ou tu en subiras les conséquences » : la semaine dernière, Xavier Roca, conseiller municipal d’opposition à Pezilla-la-Rivière, une localité proche de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, a reçu une lettre anonyme où il était menacé de mort. Cette situation l’a conduit à déposer une plainte auprès des services de gendarmerie, selon un article publié le lundi 20 janvier par « ici Roussillon » (anciennement France Bleu).
L’élu local avoue avoir ressenti un « choc profond » après avoir découvert le contenu effrayant de ce courrier anonyme, glissé dans sa boîte aux lettres. « On ne peut pas rester indifférent face à des propos d’une telle agressivité. Ma première réaction a été de penser à la sécurité de ma famille », confie-t-il avec émotion.
La missive se présentait sous la forme d’un document dactylographié de cinq pages, utilisant un langage clairement agressif à l’égard de son rôle d’opposant municipal. « Ces derniers temps, j’ai pris position sur plusieurs sujets délicats, explique Xavier Roca. J’ai notamment alerté le procureur concernant des anomalies dans les marchés publics, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire. Je ne m’attendais toutefois pas à recevoir des menaces de mort pour autant…”, se désole-t-il.
Ce n’est pas la première fois que Xavier Roca est confronté à de telles intimidations. Durant l’été précédent, une autre lettre anonyme lui avait déjà été envoyée. Mais cette fois-ci, il a choisi de porter plainte auprès de la gendarmerie de Millas, déclenchant ainsi une enquête. En dépit de cette épreuve, l’élu refuse catégoriquement de « laisser la peur prendre le dessus ». Après avoir déposé sa plainte, il a décidé de rendre publique l’intégralité du courrier reçu, en le partageant sur les réseaux sociaux.