La déclinaison électrique du légendaire modèle de Renault des décennies 1970 et 80 a séduit les membres du jury. Le tarif de départ pour cette première édition est fixé à 33 500 euros.
Une équipe de soixante journalistes provenant de vingt-trois différents pays européens s’est réunie lors du Salon de l’automobile qui se déroule à Bruxelles jusqu’au 19 janvier, pour prendre une décision importante. Renault sort grand gagnant avec deux modèles : sa R5 électrique et l’Alpine A290, une sportive. Pour la marque au losange, c’est un autre triomphe, car au salon de Genève l’an passé, c’est le Scenic électrique qui avait remporté les honneurs.
Ce succès de la R5 électrique est également celui des équipes de production situées dans la région des Hauts-de-France. À Douai, dans le département du Nord, cette reconnaissance est perçue comme le fruit d’un effort collectif. C’est d’autant plus significatif pour Renault, qui voit en ce modèle un successeur à la Zoe, pionnière de ses voitures électriques. Remporter le titre de voiture de l’année est une belle réussite, mais il est crucial que le prix du véhicule reste attractif pour séduire les consommateurs. La première version est proposée à 33 500 euros, alors que la Zoé classique avoisine les 35 000 euros, avant déductions gouvernementales. Un second modèle de R5 électrique, plus abordable à 25 000 euros, est prévu, offrant toutefois une autonomie limitée à 300 km, comparativement aux plus de 400 km de la version « premium ».
Capitaliser sur le succès avec les ventes
Les départements marketing et publicité de Renault comptent exploiter ce titre prestigieux de voiture de l’année décerné à Bruxelles. L’ensemble des équipes commerciales de Renault est prêt à promouvoir les qualités de cette nouvelle version électrique d’une icône des années 70 et 80. La marque espère beaucoup de cette voiture pour relancer ses ventes. La fabrication de ce modèle a été étroitement suivie par le directeur général de Renault, Luca de Meo, qui a initié le projet dès son arrivée à la tête de l’entreprise à l’été 2020. Commercialisée à l’automne, la R5 a déjà trouvé dix mille preneurs entre novembre et décembre, malgré un climat difficile pour le marché des véhicules électriques.