La ministre responsable du portefeuille du Travail et de l’Emploi a participé à l’émission « Questions politiques » diffusée sur France Inter, Le Monde et 42mag.fr (chaîne 27) le dimanche 5 janvier.
François Bayrou appelle à engager « un dialogue ouvert, sans tabous ni conditions préalables » sur la réforme des retraites, souligne Astrid Panosyan-Bouvet, ministre déléguée au Travail et à l’Emploi. Invitée le dimanche 5 janvier à l’émission Questions politiques sur France Inter, Le Monde et 42mag.fr (canal 27), elle a mis l’accent sur l’importance de permettre au Premier ministre d’annoncer « les mesures nécessaires dans le cadre de la déclaration de politique générale », fixée au 14 janvier. Elle a réaffirmé « la méthode » du gouvernement, qui consiste à « laisser la négociation aux partenaires sociaux avec la contrainte des finances publiques ».
Astrid Panosyan-Bouvet défend « des ajustements équitables et sensés », en particulier pour « les parcours professionnels difficiles ». Elle précise qu’il y a « matière à discussion sur la pénibilité, les carrières des femmes » et aussi concernant « les polypensionnés ». Selon elle, ce sont ces problématiques qui doivent être abordées. Elle exprime sa volonté d’avancer rapidement, évoquant un délai de « trois à quatre mois ».
Absence de « conditions préalables »
Lorsqu’il est question de la possibilité d’inclure les députés socialistes dans le débat sur la réforme des retraites, qui menacent de censurer le gouvernement s’ils ne sont pas écoutés, la ministre déléguée au Travail et à l’Emploi affirme « ne fermer la porte à personne ». Elle insiste sur le fait qu’« pour un dialogue de bonne foi, il ne doit pas y avoir de conditions préalables », réitérant ce point.
Concernant la retraite à points, Astrid Panosyan-Bouvet voit dans ce système « une éventualité ou un objectif futur » mais souligne qu’« il ne faut pas se bercer d’illusions ». Elle rappelle que « la Suède a pris 15 à 20 ans pour mettre en place ce système à points, en passant par des étapes intermédiaires ». Elle conclut en affirmant ne pas vouloir présumer des discussions qui doivent avant tout revenir aux partenaires sociaux.