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Accueil » Actualités » Rien n’est laissé au hasard pour les producteurs de la première huile d’olive de la région parisienne
Actualités

Rien n’est laissé au hasard pour les producteurs de la première huile d’olive de la région parisienne

Simon BornsteinPar Simon Bornstein11 janvier 2025
Rien n'est laissé au hasard pour les producteurs de la première huile d'olive de la région parisienne
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Quand la vie vous donne des olives, faites de l’huile d’olive. C’est exactement ce qu’un groupe de voisins de la banlieue parisienne a fait : transformer les fruits des arbres de leur jardin qui tombaient en ruine en la toute première huile d’olive de la région.

La région parisienne produit déjà sa propre bière, son vin et son fromage. Grâce à l’ambition des habitants de la banlieue sud de Malakoff, elle peut désormais ajouter l’huile d’olive à cette liste – un modeste 50 litres, mais c’est un début.

« Born to be Olive » n’est pas disponible dans les magasins mais a été partagé entre les oléiculteurs et ceux qui ont soutenu l’opération de collecte, explique Vincent Chévrier, le cerveau du projet.

Il m’invite à tremper un morceau de pain dans le liquide jaune avec une pointe de vert. C’est léger et fruité.

«Je pense que c’est assez complexe», dit Chévrier. « Elle n’est pas filtrée, c’est donc un produit pur, naturel, biologique, avec une pointe d’acidité très agréable. Et ce qui est incroyable, c’est que c’est le résultat de toutes les olives que nous avons reçues, plus de 40 variétés différentes. »

Chévrier a eu l’idée « un peu absurde » de fabriquer de l’huile d’olive locale il y a environ un an alors qu’il se promenait dans sa ville natale de Malakoff et remarquait que de nombreuses maisons avaient des oliviers comme le sien.

« Nous n’avons pas de moulin donc nous ne pouvons pas les transformer ici à Paris », explique-t-il. « C’est un peu bête de perdre ses fruits, et comme on ne peut rien faire individuellement avec une poignée d’olives, quelques kilos tout au plus, j’ai pensé qu’il fallait essayer de rassembler tout le monde. »

Récolte des olives chez Géraldine Deschamps à Malakoff

Il commençait à frapper aux portes des gens chaque fois qu’il voyait un arbre dans le jardin de devant. « À ce jour, nous avons dénombré plus de 120 arbres sur deux kilomètres carrés. »

Une page Facebook a permis de faire passer le message et le collectif Malakolives s’est formé. Il y a quelques mois, ils ont lancé un projet de financement participatif pour acheter du matériel pour récolter et presser les fruits.

Les 1 900 € récoltés ont permis d’acheter un râteau électrique, des filets, un broyeur et un presse-olives.

Plus d’informations sur cette histoire dans le podcast Spotlight on France, épisode 121, à écouter ici.

Pleins feux sur la France, épisode 121

Les vendanges ont commencé fin octobre.

«Je ne l’ai jamais fait auparavant», raconte Géraldine Deschamps en peignant les branches de son arbre avec le râteau électrique. Ce n’est pas une récolte exceptionnelle, mais elle dit qu’il y a une certaine « magie » de savoir que ses olives seront transformées en huile.

Plus loin, le jardin de Catherine et Michel est tapissé d’oliviers. Le couple de retraités a planté son arbre lors de son déménagement à Malakoff, il y a 20 ans. Cette année, on en a produit environ 10 kilos.

Environ 10 kg d'olives ont été récoltés sur l'arbre de Catherine âgé de 20 ans à Malakoff.

«Je n’aime même pas les olives», admet Catherine. « Mon mari les met en saumure chaque année et je ne les mange pas. Mais j’aime cuisiner avec de l’huile d’olive, généralement grecque. Maintenant, je pourrai utiliser de l’huile faite maison.

Sommaire

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  • Les oliviers parisiens
  • Presser l’huile
  • Esprit communautaire

Les oliviers parisiens

Chévrier a identifié des oliviers non seulement à Malakoff, mais aussi dans les villes voisines comme Vanves et Chatillon – des endroits où se trouvent encore des maisons (et donc des jardins) et des communautés stables pour les faire vivre.

Si la culture de l’olivier est typiquement méditerranéenne, les arbres s’adaptent bien au climat souvent humide et gris du nord de la France.

« On peut planter des oliviers dans des climats très arides avec peu de terre, c’est pour cela qu’ils ont été adaptés au climat méditerranéen, explique Chévrier. Mais dans les sols riches du nord de la France, cela pourrait être encore mieux. Vous pouvez avoir une production d’olives très réussie autour de Paris et plus ils auront d’eau, plus ils produiront de fruits ! »

Un des 120 oliviers identifiés sur une zone de 2 kilomètres carrés à Malakoff, en banlieue parisienne.

Presser l’huile

Le collectif a récolté 550 kilogrammes sur 80 arbres. Un samedi de la mi-décembre, les habitants ont apporté des olives de toutes formes, tailles et teintes à la ferme urbaine de Malakoff pour les presser.

Sur le parvis, les fruits sont broyés en une pâte boueuse, puis chauffés pour faciliter la libération de l’huile.

Un bénévole de la ferme urbaine de Malakoff chauffe la pâte d'olive pour faciliter la libération de l'huile avant de la presser.

A l’intérieur du chalet en bois, la pâte est étalée sur des nattes de type osier appelées scourtin puis pressé jusqu’à ce que l’huile et le liquide d’olive s’échappent.

« C’est très lent », rigole Chévrier en regardant des gouttes d’huile luisante couler dans un jerrycan.

Le pressoir à olives artisanal a servi à fabriquer la première huile d'olive de région parisienne.

Pour en arriver là, il a fallu beaucoup d’essais et d’erreurs et de « tests en sous-sol » pour aplanir les difficultés, mais il dit qu’il peut désormais aider à former d’autres personnes à la fabrication artisanale de l’huile d’olive.

Guillaume Vens est à l’écoute des bons plans. Il a ramené 80 kilos d’olives de 15 voisins de La Garenne Colombes, à 10 kilomètres de là.

Lassé de mettre ses olives en saumure, Vens découvre le projet Malakolives – qui « ouvre la porte » à l’huilerie.

Guillaume Vens (à gauche) et Hervé Chaze avec leur récolte d'olives de 80 kg de La Garenne Colombes.

Il espère améliorer la fourchette « clous et bambou » qu’il a fabriquée pour la récolte. « Ils ont un meilleur équipement ici », plaisante-t-il.

Esprit communautaire

Apprendre à fabriquer de l’huile d’olive est une courbe d’apprentissage, mais les gens sont également amenés à travailler ensemble en tant que communauté et à développer l’économie circulaire.

« Si nous voulons être autosuffisants en nourriture, nous devons produire localement », explique David Fayon, en repulpant le sac d’olives de ses deux arbres. « Ce projet a un cycle de vie, du concept à la réalisation et on en récolte les fruits dans tous les sens du terme. Sur le plan humain, il y a quelque chose de vraiment attirant. »

Récolter « l’or rouge » sur les toits de Paris

Pour Joanna Delaney, formatrice à la ferme urbaine Malakoff, le projet crée des liens entre les gens localement, contrairement au commerce ordinaire. « C’est un type de consommation différent parce que vous consommez quelque chose que vous avez fabriqué avec vos voisins. C’est ce que j’aime », dit-elle.

Chévrier a nommé l’huile « Born to be Olive » – un jeu de mots sur le tube disco de Patrick Hernandez « Born to be Alive » – et il espère augmenter la production l’année prochaine grâce à une meilleure taille.

« Je ne pense pas que nous pourrons atteindre des niveaux de production industrielle à Malakoff », admet-il. « Mais au moins tout le monde pourra à l’avenir avoir quelques litres d’huile d’olive.

« L’idée est avant tout de passer un bon moment et de se retrouver entre voisins. »


Retrouvez plus d’informations sur cette histoire dans le podcast Spotlight on France, épisode 121 à écouter ici.

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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