Mercredi 19 février, Richard Ferrand est pressenti pour être officiellement nommé à la tête du Conseil constitutionnel. Cette décision soulève des critiques de l’opposition qui reproche à Ferrand d’être trop proche d’Emmanuel Macron. Mais qu’en est-il de la relation entre les anciens présidents de cette institution et le président en fonction à l’époque ?
Emmanuel Macron a proposé Richard Ferrand pour occuper le poste de président du Conseil constitutionnel. Cette suggestion suscite de vives réactions dans l’opposition. « C’est avant tout un ami proche du président« , déclare Olivier Marleix, député des Républicains de l’Eure-et-Loir. De son côté, Alexis Corbière, député de la Nouvelle Gauche de la Seine-Saint-Denis, le décrit comme un « fidèle serviteur du bonapartisme macroniste« , tandis que Frédéric Falcon, député du Rassemblement national, évoque sur X la « République des copains ».
Une pratique courante
Actuellement, c’est Laurent Fabius qui préside cette institution. Il a été nommé par François Hollande, avec qui il partage un passé politique, bien qu’ils n’aient pas toujours été en parfait accord. Jacques Chirac avait pour sa part choisi Pierre Mazeaud et Jean-Louis Debré, deux hommes qui étaient plus que des collègues, de véritables amis. Quant à François Mitterrand, il avait nommé en 1986 Robert Badinter, son ancien ministre et ami proche.
Bien que désigner un allié proche à la tête d’une telle institution ne soit pas inhabituel, la nomination de Richard Ferrand est sujette à des interrogations concernant les qualifications de cet ancien président de l’Assemblée nationale, selon plusieurs experts.
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