Le Parti socialiste a déclaré qu’il ne soumettrait pas de motion de censure contre le gouvernement, invoquant « l’intérêt général » comme raison principale.
François Bayrou face à de nouvelles motions de censure
Après avoir activé l’article 49.3 concernant les budgets de l’État et de la Sécurité sociale, le Premier ministre François Bayrou se retrouve confronté à deux motions de censure ce mercredi 5 février. Boris Vallaud, le leader des députés socialistes, a exprimé sur 42mag.fr sa réticence quant à cette situation : « C’est avec regret que je ne soutiendrai pas la censure ».
Le Parti socialiste a en effet opté pour le maintien du gouvernement malgré les désaccords sur les budgets. Boris Vallaud admet que cette décision est « difficile », car le budget proposé ne reflète pas les aspirations du PS. Il précise : « Notre seul souci résidait dans l’intérêt national et la protection des Français et Françaises qui dépendent de leur travail pour subsister ».
La majorité des membres des groupes écologistes et communistes semblent pencher vers un soutien à la censure. Cependant, sans l’appui des socialistes et possiblement du Rassemblement national, dont la position reste incertaine jusqu’au dernier moment, les chances de succès des motions initiées par La France insoumise paraissent faibles. Les discussions autour de ces motions débuteront à 15h30 à l’Assemblée.
En cas de rejet prévisible de la motion de censure, cela entraînera l’adoption du budget à l’Assemblée nationale, avant un vote final sans surprise au Sénat le jour suivant.