L’avocat de l’animateur a déclaré son intention d’engager des poursuites judiciaires contre La France insoumise à cause de la publication d’une affiche. Ce parti politique est critiqué pour ses « allégations révoltantes ».
Cyril Hanouna, célèbre pour son rôle d’animateur sur C8, s’apprête à engager des poursuites judiciaires contre La France insoumise (LFI) en réaction à une affiche controversée. Cette information a été dévoilée par son avocat, Stéphane Hasbanian, à l’AFP le mercredi 12 mars. M. Hasbanian a précisé qu’ils sont en train de préparer des procédures légales en se basant sur des allégations de « préjudice à l’image » de son client et qu’ils examinent également d’autres actions liées aux accusations d’antisémitisme.
L’affiche en question, qui a été retirée depuis du compte X de LFI, présentait le visage de Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne, en noir et blanc, avec une expression sévère. Au-dessus de cette image, figuraient des slogans incitant à manifester contre l’extrême droite et ceux qui relayent ses idées, indiquant une date de rassemblement le 22 mars. À la suite de cette publication, des accusations d’antisémitisme ont émergé, lesquelles ont été réfutées par le mouvement de gauche radicale.
Des accusations rejetées par LFI comme provenant de l’extrême droite
En réponse aux sollicitations de l’AFP, LFI a qualifié ces reproches de « répugnants » et les a attribués principalement à des « militants d’extrême droite », soulignant leur diffusion par des médias tels que CNews, Europe 1 et le Journal du Dimanche (JDD). LFI a exprimé son souhait de clore la polémique en retirant l’affiche. Le mouvement a aussi précisé que leur campagne de mobilisation pour le 22 mars incluait des visuels d’autres personnalités médiatiques, dont Pascal Praud de CNews, identifiées comme relais des idées d’extrême droite.
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a également réagi sur CNews, en déclarant qu’il s’agit de placer des cibles sur le dos de ces journalistes et figures publiques. Il a ajouté son espoir que les préfets interdisent ces manifestations.